vendredi 5 décembre 2008
J'ai un déficit d'attention
O my god. En une seule phrase, on peut comprendre dans quel élan de passion et d'envie de ne pas travailler que me procure cette journée pédagogique que j'ai décidé de recommencer l'écriture de ce blog. Plus que la caféïne en elle-mêne, le goût de café impreigné dans mes gencives est la seule chose qui semble me tenir réveillée.
Et bon. Avec les enfants, c'est Noël depuis déjà un bout. Jamais je ne croyais, un jour, connaître un vaste répertoire de chansons de Noël par coeur en Anglais. Parce que oui, je suis encore prof d'anglais. Peut-être même que j'en ferai une carrière...ça l'air de bien aller.
C'est ma première expérience aussi longue de vrai prof. Un début d'année, l'Halloween, les bulletins. C'est là que tu te rends compte que ta personnalité te rattrape, un jour où l'autre.Depuis la fin de mon bac, je suis apréciée par mes collègues et par les directions qui ont a m'évaluer. Ma façon d'enseigner est certe différente, mais j'arrive, même en Anglais, à intéresser les élèves. Ça me surprend toujours de recevoir de bons commentaires, car je n'ai pas l'impression de faire grand chose: j'improvise beaucoup et je dirais que mon enseignement est un peu décousu: tout comme moi. Là où je veux en venir, c'est que j'ai toujours été dans une bulle. Je vis dans ma tête et pour moi, le monde extérieur n'est qu'un vaste espace où je peux me répendre, m'étendre ....et me perdre.
Dans l'enseignement, dans la routine de tous les jours à l'école, ce n'est pas si pire. Là où ça se complique, c'est dans la partie "administrative" de l'emploi. Demandez moi, par exemple, de rentrer des notes pour plus de 300 élèves. Le faire est une chose, mais le faire sans erreur en est une autre. Imprimer les bulletins d'une école au complet deux fois parce que MissK était dans le lune, c'est plate. Mais le refaire une 3e parce qu'elle l'a été deux fois, ça commence à être pathétique.
Et j'oublis des trucs dans chacune des classes, je perds mes clés 100 fois par jour et j'oublis frequemment de mettre une tasse dans la machine à café avant de peser sur le bouton "Faire couler le café". Rien de dramatique, aucun mort.
Au début, j'en étais gênée. Maintenant, l'orgueil n'existe plus et je m'en vais de ce pas faire un message à l'intercom pour savoir si quelqu'un n'aurait pas trouvé mes clés.
mardi 16 septembre 2008
Trouble
Dans l'immédiat, il n'y a pas de solution à mon problème. La simplicité de cette réflexion devrait me calmer ou m'énerver? Dois-je profiter de mon insomnie ou la combattre?
mercredi 10 septembre 2008
Nouvelles
Étant nouvelle sur la liste des enseignants de ma commission scolaire, rien de m'a été offert à la mi-août. Ça ne me dérangeait pas trop, mais comme j'avais prévu habiter chez mes parents pour économiser quelques dollars, la co-habitation avec papa et maman semblait tout à coup une perte de temps.
J'étais donc sur le site d'Emploi-Québec lorsque le téléphone sonna: On me proposait un contrat...en anglais.
Oui, non, oui, non.....AHHHHH! Je ne voulais rien répondre.
C'est donc les deux yeux fermés que j'ai accepté. Depuis le 27 août, je suis donc l'heureuse enseignante d'anglais langue seconde à des enfants allant de la 1ère à la 6e année du primaire. Une tâche à 100%. Une chose que je n'aurais pas pu imaginer pour cette année, en français.
Mon contrat se termine le 24 janvier et je dois avouer que j'ai déjà hâte! Planifier 13 groupes et, en même temps, survoler le matériel et comprendre le programme....c'est du sport!
Prochaine fois que je trouve que ma vie manque de défi, je vais fermer ma gueule.
mercredi 30 juillet 2008
C'est les vacances.
Présentement, j'ai du temps. Je fais ce que je veux. Ce qui ne signifie pas que je ne fais rien, au contraire. Mais, néanmoins, je n'ai aucune obligation. Ce que je vis présentement est nouveau pour moi. Le dernier été où je n'ai eu ni boulot, ni école, ni travaux à terminer...en fait, je ne m'en souviens pas.
Mon temps est très bien comblé. Hier matin je me suis fait croire que j'étais au tour de France et j'ai pédalé comme jamais sur mon vélo, question de battre mon record de vitesse moyenne sur un trajet que je fais souvent. Puis, tantôt allongée dans la piscine, tantôt bien adossée à la montagne d'oreillers qui recouvrent mon lit, j'ai dévoré un roman en une couple d'heures. C'était de ça que j'avais envie. C'est tout.
Aujourd'hui j'ai aidé mes parents avec le terrassement autour de la nouvelle piscine. J'ai fait travailler mes muscles, j'ai sué. Mais je le faisais parce que, vraiment, j'avais envie d'aider.
Présentement je n'ai pas envie d'aller dormir. Alors, je n'y vais pas.
Le seul inconvénient, avec les vacances, c'est qu'elles me donnent le temps de penser. Quand je suis prise dans ma routine, je pense à mille affaires qui semblent vraiment importantes. Mais c'est maintenant que je ralentis que la réalité me pète en plein visage. Je pense trop? Je cherche trop?
jeudi 26 juin 2008
Noël du campeur...et des profs.
C'est lors de cette semaine que j'ai réalisé la particularité de cet emploi. Effectivement, rares sont les jobs où tout le monde tombe en vacances en même temps pour une aussi longue période. Résultat: Ça donne un genre de 2e party de Noël, mais X 40 000.
X40 000 pas parce que les vacances sont plus longues. X40 000 parce que c'est fini.
Sérieusement, j'ai assisté à un spectacle qui en valait la peine.
On m'aurait demandé de miser sur les enseignants qui fêtaient le plus et je me serais trompée. Mais vraiment!
J'ai vu des profs giguer en bottes de pluie, trinquer haut et fort en hurlant du Nirvana et j'ai même eu droit à des "Ch'taime ben toé, Criss que tu fais une bonne job"...de personnes à qui je n'ai jamais parlé.
Quand tous ces gens ont commencé à partir, les tournées de "Bonnes vacances" se faisaient entendre de toutes parts, telles des "Bonne année" ....je te souhaite une belle classe l'an prochain, tu le mérites, on va se revoir, j'espère travailler avec toi, tu vas voir la vie réserve de belles choses, t'es ben bonne, travailles-tu cet été?, un poste pour l'an prochain? AHHHHHH!
C'était à rendre dingue.
Mais, tout de même, j'ai adoré. Adorer travailler dans cette dernière école, surtout. Première expérience, pour moi, d'une équipe qui se tient, qui s'en va dans le même sens et se parle. C'était aussi ma première expérience toute seule, sans coach et sans supervision. Ma classe était difficile: j'ai toujours su que j'étais capable, mais à un moment, je me suis sérieusement demandé si j'arriverais à avoir du plaisir avec eux. Finalement, je les ai adorés et je me suis beaucoup reconnue en eux, lorsque j'avais leur âge.
Vraiment, c'est une première année scolaire pour moi qui se termine, mais ce n'est assurément pas la dernière!
mardi 17 juin 2008
Tsé quand tu as une idée...
Qu'on se le tienne pour dit: je déteste faire de la correction. J'aimerais mieux travailler jusqu'à 21h plutôt que de corriger des travaux. Vraiment, c'est un supplice..
Bref. Aujourd'hui, dans la classe, on devait construire un bateau qui devait flotter et contenir le plus grand nombre de billes possible. Les élèves étaient en groupe de 2.
J'ai pris soin de dire que l'important, était que notre bateau soit fonctionnel: pas qu'il soit beau.
Résultat: Tous étaient scintillants de brillants multicolores. Tous avaient des passagers de pâte à modeler à leur bord. Sur 8 bateaux, 7 avaient un mât et une voile en feutrine. Pas besoin, ici, de vous spécifier, que pour faire tenir le mât, rien de tel qu'un gros trou dans le fond du bateau. BRA-VO les enfants.
....dans ces moments-là, le sarcasme de Kim prend le dessus. Mes sourcils se lèvent, mon air se décourage. Je regarde le coupable de cette stupide idée de mat et de voile sertie de plumes roses. L'accusé se mort les lèvres, ne sachant pas trop quoi dire. Il regarde partout. Dans son regard, je peux lire le "Mais Kim, je n'ai que 7 ans".
7 ans....7 ans...c'est pas une raison.
"Embarquerais-tu dans un bateau qui ressemble à un pita au poulet?" "Ça flottes-tu, pita au poulet?" "Depuis quand les bateaux on des formes de tacos?"
DEPUIS JAMAIS!!! C'EST QUOI ÇA!!!!
Bien entendu, tout ça, c'était dans ma tête.
"Félicitation Cocotte, on dirait vraiment le bateau d'une princesse".
mercredi 4 juin 2008
Pas Marie-Denise Pelletier, un vinier!
Pour être bien certain de ne pas faire un choix éclairé, mon système m'a dotée d'une capacité extraordinaire à ne parler d'aucun sujet dépassant 3 sur l'échelle de Richter de mes angoisses existantes. Effectivement, cela pourrait me permettre de mettre des mots sur ma peur, sur ce que j'appréhende et ainsi, peut-être, m'aider à prendre une bonne décision.
Une amie me parlait, il n'y a pas si longtemps, de ces gens qui adorent étaler leurs problèmes pour que les autres les ensevelissent de solutions...même si, au fond, leur idée est faite. Ils n'ont besoin d'aucune solution et n'ont envie que de se lamenter. Ma personne est comme ça, à l'intérieur. Je me parle sans arrêt. La raison crie son point de vue. Les sentiments argumentent. Et mon cerveau, dans tout ça, n'y comprend rien et se demande: "Aie-je vraiment entendu un call pour un snack dans l'armoire à Doritos?".
Et c'est ainsi que rien ne se règle. Et que je me bourre la face dans les Doritos.
mardi 27 mai 2008
Jusqu'à tantôt
Cette nuit: Je ne dors pas, j'ai bu un café avant de me coucher. Malheur de ma vie. J'ai envie de sacrer et de réveiller tout le monde de la maison juste parce qu'ils me font chier de dormir.
Je fini par m'endormir.
Beding! Bedang! Le tonnerres se pointe, accompagné du vent: moi j'ai la trouille dans ce temps-là. J'ai peur du vent et des tonnerres. Re-malheur.
Le cadran sonne à 6h. Je ne me lève qu'à 7h, en retard, parce que j'ai la réelle impression que ma vie est terminée. Je pense à mille chose que je pourrais dire à la secrétaire de l'école pour ne pas aller travailler. Mais je n'appelle pas la dite secrétaire parce que je ne manque jamais le travaille. Mais chaque fois, je dois perdre mon temps à y penser.
Puis, ma mère me sert un café. Comme à tous les matins. Et comme à tous les matins, je suis émue parce qu'elle est beaucoup trop à mon service. C'est une bonne personne, ma mère. Je me sens comme la personne la plus prévilégié du monde. Je ne comprends pas que, 10 minutes plus tôt, je voulais passer la journée à dormir.
Puis, je pars pour l'école. J'entre dans ma classe. J'avais oublié qu'hier j'étais partit tout de suite après une réunion et que j'avais laissé mon local dans un état digne d'une classe de 1ère année (en tant qu'enseignante en 2e année, j'adore diminuer les élèves rendus moins loin que nous).
C'est donc en maudissant le monde de m'avoir donné ce désastreux moment de vie où, en vitesse, je nettoie le tableau et où je fais la file au photocopieur que je me promets, dorénavent, de prendre de l'avance dans ma planification.
Puis, la cloche sonne. La prof d'anglais entre. Je lui dis qu'elle est chanceuse, qu'elle n'a pas mon groupe ce matin. Elle s'est probablement trompée de jour.
Et bien, non. C'est moi. Je me suis trompée. C'est ma journée qui commence par deux périodes libres. Moment d'extase. Je me sauve en vitesse en prétexant aux enfants qui veulent me parler que je suis un fantôme. Je descends dans le local du personnel. Je me fait un méga chocolat chaud. Je le déguste présentement. Vraiment, c'est la belle vie.
lundi 26 mai 2008
La grosse
Bill: "Kim, est-ce que grosse c'est un nom commun de chose?"
Kim: "Qu'est-ce qui est grosse? Parce que c'est la chose grosse qui est ton nom commun de chose. Grosse c'est l'adjectif".
Bill: "Non, mais moi je parle d'une grosse. Juste une grosse. C'est une grosse madame, mais je l'appelle juste la grosse".
Kim: "Oui, dans ce cas-là, c'est un nom. Mais ce n’est pas très respectueux de donner ce nom-là à quelqu'un. Change ça."
Bill: "O.K. Je comprends", me dit-il le plus sérieusement du monde. "Je vais mettre madame comme nom".
Kim: "C'est mieux. Mais tu pourrais aussi mettre femme ou dame".
Bill: "D'accord. Je vais écrire la grosse femme. Mais c'est plate parce que dit comme ça l'air moins gros."
Kim: "Mais pourquoi est-ce que la femme de ton histoire doit être grosse?"
Bill: "Parce que c'est une histoire d'horreur que j'écris, Kim".
mercredi 21 mai 2008
Retour à la réalité
dimanche 18 mai 2008
Une première
ça pour mon anniversaire: une raquette de tennis. Ce matin, mon cher coco a décidé que c'était le matin idéal pour m'initier. Un p'tit tour au magasin de raquettes, bonne fête chérie et let's go, on part!
Le résultat: merde que je suis nulle! Faut bien lui donné ça, si je clanche le comptable au vélo, je ne suis pas de taille avec lui lorsque vient le temps de courir après une tite balle jaune.
Mais je vais me pratiquer! J'ai vraiment adoré!
Présentement, je me sens comme une patate. Juste envie de dormir, d'aller m'écraser. Je pense que si je pouvais me mettre 12 cottons ouaté je le ferais et j'aurais encore froid. Aussi, j'aurais envie d'écouter du Frank Sinatra. Mais pourquoi donc? C'est don ben décousu ce que j'écris.
samedi 17 mai 2008
Vélo et crème glacée
Aujourd'hui, par contre, la vie est belle! Un réveil tôt à cause d'un rayon de soleil, mon comptable à mes côtés et simplement du temps devant nous. Pas de presse, pas de panique. On rit, on jase, on fait l'amour et on se répète entre chacune de ces étapes qu'il serait bien temps d'aller manger. Puis, on enfourche nos vélos et on part.
Ça ne fait pas une semaine que j'ai commencé que j'ai presque déjà atteint le 200 km. Vraiment, c'est génial le vélos de route! Encore plus l'fun que je pensais. Je suis meilleure que le comptable, plus en forme...et j'avoue que ça me fait un p'tit velour ;) Mon entraînement hivernal n'aura pas servis à rien!
Puis, une fois revenue, un p'tit souper préparé tranquillement en buvant une bière...on mange, on fouerre. La j'ai juste le goût d'aller me chercher un blizard au dairy queen en prenant une marche. Maudit que j'aime l'été. J'adore encore plus les congés. Mais j'apprécie aussi d'être en congé et d'avoir hâte d'aller travailler mardi matin.
Vraiment, à cet instant précis, la vie est juste parfaite.
samedi 10 mai 2008
P'tits bonheur
mardi 6 mai 2008
Serrer la vice
Cela dit, le résultat est donc que je serre la vice extrêmement raide au début. Au diable la progression, au diable les changements brusque! Tu ne m’aimes pas? Je m'en fou! C'est moi qui mène, c'est moi qui décide: écoute ce que je te dis et tu n'auras pas de problème. Je n'ai aucune pitié à faire perde des récréations et à donner des retenues...mais je n'aime pas en donner, quand même!
Voilà maintenant plus d'une semaine que je suis avec mes ti-mousses énergiques. La semaine dernière a été terrible! Tellement que je me suis remise en question: étais-je trop dure avec eux? Reste qu'ils sont très jeunes..
Ce lundi, tout allait mieux. Était-ce mon week-end de congé qui m'avait rendue plus détendue ou était-ce vraiment eux qui se comportaient mieux que la semaine dernière? Je pense, vraiment, que je me suis habituée à leur énergie et à leur façon très colérique de réagir à toutes sortes de situations. Mais, également, ma façon de faire a fini par rentrer dans leur tête. Ils sont plus détendus, ils savent quoi faire...et moi ça me permet d'avoir plus de plaisir avec eux.
...Ce que je croyais impossible. Moi qui comptais déjà les jours la semaine dernière, je retrouve, depuis lundi, le plaisir de me lever et d'aller travailler (et en plus, maintenant je suis payée!!!). C'est quétaine, mais c'est gratifiant comme travail. Ce n'est pas un boulot que tu quittes l'esprit tranquille: tu vis autour de ça tout le temps. C'est souvent difficile, mais, à la fin de ta journée, tu sais que tu as fait quelque chose de bien.
J'arrête d'écrire. J'ai peur d'écrire un poème.
lundi 5 mai 2008
Lundi passé
On m'appela. Une classe de 2e année très difficile. Toute la journée, j'avais hâte que ce cauchemard se termine. Ouf! 3h30 sonna et je partie en flèche vers la porte de sortie.
Mais voilà que madame la directrice m'arrêta dans mon sprint. "La prof de la classe que tu as remplacé ne reviendra plus. Burn out. Tu l'as veux?"
La vraie réponse à cette question était "bien sur que NON!". Mais, en bonne fille que je suis, j'ai dis oui.
Voilà donc maintenant une semaine que je mène seule la barre d'une classe difficile d'un milieu défavorisé. Je dois essayer de les amener le plus loin possible d'ici 2 mois. Aujourd'hui, je dirais que je commence à voir une différence...mais je l'ai eu difficile la semaine dernière! Une période à la fois, jour après jour... on va finir par y arriver!
Puis...pour me récompenser de cette dure vie...et profitant de ce nouvel emploi de 5 jours/semaines, je me suis gatée ce dimanche: http://www.trekbikes.com/ca/fr/bikes/2008/road/1_series/15/
Ce vendredi, il sera à moi!!!!!
YOHOOOOOOOOO!
mardi 22 avril 2008
Fin
lundi 14 avril 2008
Toujours vivante.
Mais non. Je suis encore vivante. D'ailleurs, il ne reste que 4 jours à mon stage. Yohoo! J'adore toujours ma classe et mon expérience, mais disons que j'ai hâte que ce soit terminé, pour vrai. J'ai également hâte que l'argent rentre.
Effectivement, par je ne sais trop quel miracle, j'ai réussi à ne pas abandonner le spinning commencé en janvier. En fait, non seulement je continue à y aller, mais je suis également passé de 1 à 2 fois par semaine depuis trois semaines! Sans compter mon entraînement au gym...bref, tout ça pour dire que j'adore le vélo. J'ai d'ailleurs décidé de m'en procurer un qui avance pour vrai. Un vélo de route, qui va vite et sur lequel je prie pour ne pas que mes deux dernières années de broches ne s'envolent en fumée. Ah pis je m'en fou. Qui remarque un léger édentement sur un fille qui a des cuisses d'enfer et des abdos?!
Aussi, dans moins d'un mois, ce sera mon bal de fin de bac. Je me suis dénichée une sexy robe noire que je porterai fièrement, au côté du responsable des actions de ma compagnie de crème glacée. Comprendre, ici, qu'il s'agit de ma deuxième moitié: celui qui s'occupe des affaires sérieuses, qui pense en racine carré, qui mange des statistiques et qui a plus de cravates que de cheveux. Ça dure depuis quelques mois, cette alliance entre Kim la rêveuse et monsieur le trader. À force d'analyse, j'en suis venue à comprendre que ce qui nous unissait, c'était l'amour des chips au vinaigre.
L'amour se trouve dans les petites choses..c'est beau.
mercredi 2 avril 2008
Tague
1- Le trait principal de mon caractère : Rêveuse.
2- La qualité que je désire chez les hommes : L'intégrité et l'ouverture d'esprit.
3- La qualité que je préfère chez une femme : La même chose!
4- Mon principal défaut : Je suis très introvertie et j'ai beaucoup trop d'orgueil.
5- Ma principale qualité : Je pense être une fille persévérante: je finis normalement ce que je commence (probablement à cause de l'orgueil, bien souvent!).
6- Mon occupation préférée : Ces temps-ci, je dirais que c'est de dormir.
7- Le plat qui me met l’eau à la bouche : Du spagghat!
8- Mes mots favoris : C'est quoi cette question? Mes mots favoris? Suis-je supposé avoir une liste? Puisque je dois répondre, je dirais tous les mots dont le genre porte à confusion et avec lesquels je prends un malin plaisir à reprendre tous ces gens qui les accordent mal. UN autobus, UNE école, UN avion, UNE autoroute, UN éclair. JAMAIS, vous m'entendez, JAMAIS je ne lacherai la bataille ;)
9- Ce que je déteste par-dessus tout : L'odeur de la marde.
10- Un rêve : Sortir de mon monde imaginaire et arriver sur terre, un jour.
Fin de la tague. Je ne la donne à personne.
mardi 25 mars 2008
Encore 3 semaines.
Mais, présentement, j'avoue que je commence à être tannée de mon stage. Je ne suis pas écoeurée de ma classe, ni des enfants. Juste à bout que ce soit "un stage". J'en ai ma claque de devoir toujours garder un oeil sur la façon de procéder de mon enseignante associée (qui soit dit en passant, est une perle) et de constamment avoir quelqu'un qui me surveille. Pourtant, tout va bien. C'est juste que la, le petit oisillon que je suis est vraiment plus que prête à sortir du nid et à se petter la gueule en solo. Voilà, c'est dit.
Je me sens comme un enfant qui n'a plus envie de jouer avec sa maison de légo qu'il a prit des jours à construire: maintenant que tout es à mon goût et en place, je prend conscience de la frime de toute cette mise en scène: ce n'est pas ma classe. Je joue à faire semblant. Je joue à l'école. Mais là je suis tannée. Je veux changer de jeu.
Ce blues est-il du à ma fatigue? À l'hiver qui n'en fini plus? À mes amis que je mêts de côté? Difficile à dire...
Quoiqu'il en soit, depuis quelques mois, je suis bien toute seule. Je m'enferme volontairement chez moi et je profite de ce qu'on appel "la sainte paix". Un passage obligé, sans doute, vers une Kim meilleure, on l'espère. Simplement, toutefois, ces jours-ci, je sens l'envie remonter en moi de revenir dans le monde des gens ayant une vie sociale. Un seul obstacle à mon désir: Je n'ai pas le temps!
C'est un cycle infernal, toute cette histoire. J'aurais envie de voir du monde, mais je n'ai pas le temps, alors j'ai hâte à la fin de mon stage, mon stage m'empêchant de voir du monde à cause d'un manque de temps.
Un jour...je m'achèterai des bottes d'eau et le printemps sera arrivé.
mardi 18 mars 2008
Je suis en feu.
"Kim, elle est où la carte des prénoms?", dit l'enfant asthmatique-perdue-qui-louche-au-ritalin.
"La carte des prénoms? Tu veux dire la liste d'élèves de la classe?", de répondre la gentille Kimette.
"Non. Tu sais Kim. La pancarte des prénoms là! Je m'en souviens pu de ce que c'est un prénom", de me redire l'enfant asthmatique-qui-louche-pis-asti-qu'il-est-laid.
Kim, exaspérée, qui vient de faire un speach de 30 minutes sur les PRONOMS se dit que non, ce n'est pas possible que lui, après mon petage de coche, ne soit même pas capable de prononcer le mot PRONOM. Batard. À 9 ans.
"Tu veux dire la liste des pronoms?", lui répondis-je, calmement.
"Ah oui? T'es sur que c'est pronoms?", de réponde l'enfant laid.
À ce moment, la fumée me monte à la tête. Je deviens rouge. Ça y est, je ne peux plus parler.
"vvVA T'ASSOIR À TA PLACE", répondi Kim qui perdait à peine le contrôle.
"Non mais Kim c'est parce que je ne me ...", essaya de continuer le strabique.
"VA T'ASSOIR", hurla Kim avec ses yeux de feu.
Un fois assis, c'était le silence. Aucun enfant n'osait venir me parler. Et moi je n'avais d'envies que d'hurler ma colère. ARRRRRG! Tel un presto qui siffle tranquillement sa pression, je restais assise, regardant patiemment les enfants travailler et me concentrant pour ne pas laisser sortir de son de vapeur d'impatience incontrolée.
Tempête dans l'air.
Un croissant. Je ne peux plus juste le manger et engraisser. Je le regarde. Je l'examine. Maudine. Est-ce qu'un croissant fait partie du groupe des produits céréaliers? Je vais sur Internet. Le croissant attend pour se faire manger. Je cherche. Je trouve le guide alimentaire. Réponse: non, trop de gras. Merde, et moi qui ait dit à miss-patinage-artistique que oui, un croissant ça faisait partie des produits céréaliers. Je ne dormirai pas de la nuit.
Un des souvenirs les plus douloureux entre ma mère et moi est sans aucun doute les innombrables soirées qu'elle et moi avons passé à essayer de me faire mémorer les tables de multiplications. Je ne comprenais pas son désespoir. Je le vis maintenant, multiplié par 24.
Le cd OK Computer de RadioHead est tout simplement génial pour calmer une classe agitée.
Une enseignante qui vient m'emprunter une brocheuse au moment les lumières sont éteintes et que l'on dessine autour d'un bol de fruits des croquis au fusain...en écoutant du radiohead...c'est plus weird.
Présentement je suis dans une phase de patience à zéro. J'ai expliqué aux enfants que si ma patience était un élastique, il serait étiré à un tel point que le simple fait de souffler dessus le ferait briser. La pancarte "Pense à l'élastique" qui est dans la porte depuis 2 jours ne sucite aucun commentaire de la part des autres enseignants, mais plusieurs regards semblent néanmoins dire: "Kim, tu sais que je suis là si t'as envie de parler".
Demain j'apporte du Harmonium et de l'encen. Soit zen, Kim.
jeudi 13 mars 2008
Chance ou malchance
mardi 11 mars 2008
Ma paye
2- Ma petite tanante-qui-ressemble-à-Pamela-Aderson qui me dit, avant de partir à la maison aujourd'hui "Kim, c'est déjà fini? Je pensais que c'était encore le matin!", ça c'était ma paye aujourd'hui.
3- Demain, je ne sais pas si ça va aller bien. Je vais passer la journée dans une classe de 1ère année. Chose certaine, par contre, je vais avoir une paye, une vraie!
J'aurais bien aimé rester dans ma classe...mais j'avoue que de remplir la colonne "dépôts" dans mon compte, ça ne fera pas de tord. YOHOOO!
dimanche 9 mars 2008
Ça y est.
Même si je chiale souvent contre mon petit patelin, j'ai toujours avoué qu'avec une voiture, l'hiver, la vie y est un peu plus facile qu'en ville (la solution n'est toutefois pas mon patelin, mais simplement ne pas avoir d'auto en ville).
Normalement, lorsqu'il neige, on prend cette dites marde blanche et on la lance d'un coup de pelle sur le terrain. Et notez bien, ici, que je ne vis pas sur un terrain de campagne de plusieurs acres. Non non! Un terrain de banlieu banal. Mais quand même: normalement, on peut toujours ajouter de la neige sur le dessus.
Mais aujourd'hui...non.
Pour vous donner une idée, pour entrer chez moi, il y a un step de 4-5 marches. Le sous-sol est quand même assez haut. Et pourtant, aujourd'hui, je ne serais aucunement gênée de danser nu dans la bay-window (une fenêtre en saillie, de me crier ma mère) du salon, même entourée de spots. Personne, et je dis bien personne ne me verrait! (Mis à part mon père qui, probablement, serait troublé par le spectacle, vu de derrière).
Le devant de la maison est sous la neige. Le banc de neige est plus haut que la maison!
J'ai osé prendre ma voiture tantôt. Le chemin pour me rendre jusqu'au gym ressemblait à un Kuujjuaq touristique. Des bancs de neige énormes et plein de gens aux lunettes soleil prenant des photos des bancs de neige (?) . Fallait que ça arrive. Je commençais à avoir peur de pas pouvoir dire à mes petits enfants: "Dans mon temps, les bancs de neige étaient plus haut que les maisons et on creusait des tunnels pour retrouver nos chars. Ça finissait de fondre en juin et on partait pas la piscine avant la confédération".
samedi 8 mars 2008
Ça me rappel..
- Kiss me, Sixpence None the richer: J'ai 15 ans. Je suis grosse, laide et complètement maniaque du film "She's all that". J'apprends et je chante sans cesse cette chanson en m'accompagnant à la guitare, certaines que personne ne m'aimera jamais.
- Arms of an Angel, Sara McLachlan: Une fois j'ai accompagné un ami à un spectacle de chant d'une amie commune. Une fille dans le spectacle a commencé à chanter cette chanson. Un peu trop intense pour moi, je regardais partout autour, cherchant à me désennuyer. Quelle ne fut pas ma surprise de voir mon cavalier (précisons, ici, que le gars est un lutteur aux allures pas très douce) qui pleurait à chaudes larmes en entendant cette chanson.
- Under the bridge, Red Hot Chili Pepper: Mon premier week-end à Montréal. J'avais 18 ans et j'étais avec celui, qui je pensais, était le gars le plus génial du monde. Quand j'entends le début de cette chanson, je me revois, un peu saoul, sur une piste de danse, ivre de bonheur d'être avec lui.
- Je voudrais que tu te rappelles, Louise Attaque: Je suis dans le fond d'un bois des Laurentides, dans le refuge des moniteurs du camp ou je travailles. Ça fait des jours que je ne dors presque pas et je sais que je travaille encore le lendemain. Mais je m'en fou. Je suis écrasée dans un vieux fauteuil pourri, je m'ouvre un O'keeffe tablette et je lance le bouchon dans la "poche" formée par une voile de planche a voile accrochée au plafond en chantant cette chanson avec les autres qui m'entourent. C'est probablement le plus bel été de ma vie.
- Superman, Five for fighthing: Une fille du camp où je travaillais écoutait toujours cette chanson. Tellement qu'à la fin de l'été, je ne pouvais plus l'entendre. Maintenant elle me fait sourire.
- Closer, NIN: Moi qui tape sur le bord du comptoir d'un bar miteux de Sorel pour attirer l'attention du DJ aveugle. Je lui demandais toujours cette chanson: ensuite mes amies et moi allions danser sur le bord de la fenêtre et gagner de l'alcool (ou se faire donner un toutou par un vieux saulons joueur-compulsif à la machine à toutous).
- Hollywood, Madonna: Je suis dans un magasin, à Londres, avec mes amies M-P et E. J'hésite devant un bracelet vraiment cher, mais tellement beau. Je ne l'achèterai finalement pas et j'ai bien fait.
- Your ex-lovers is dead, The Stars: Je me revois attendant au métro Mont-Royal, en 2005. J'étais en retard et j'étais certaine que j'allais manquer mon autobus pour aller à Sorel, aux funérailles de mon parrain. C'était la première fois que je perdais quelqu'un d'aussi important et près de moi. Tout était au ralentit ce jour-là.
- Si au moins j'étais deux, Maco: Un moment de ma vie où j'étais amoureuse.. J'arrivais devant chez lui et il me regardait dans la fenêtre. C'était l'été et je me souviens que j'avais l'impression que les examens ne finiraient jamais.
- The world at large, Modest Mouse: C'est la première chanson sur le cd de Modest Mouse. C'était donc la première qui partait quand j'ouvrais le café étudiant de l'université lors de ma première année de bac. Dès que je l'entends, je me vois mettre des muffins dans l'armoire de plastique et me rendre compte que j'ai oublié de mettre un filtre dans la machine à café.
- Uspide Down, Jack Johnson: Je viens de déménager avec une amie et on danse dans le salon, en fumant un joint et en mangeant exagérément de la sauce à spaghat dans une tasse.
- Le cours des jours, Dumas: Ça me rappel une fois où j'ai attendu un bus pendant une éternité, lors d'une panne de métro. Il neigeait, il ventait...bref c'était un temps de cul et j'ai fini par prendre un taxi pour retourner a mon appart.
- Don't let me down, The Beatles: Une amie et moi, dans mon défunt Civic brun. On gueule, à travers les paroles de cette chanson, tout notre "mal de vivre" de l'époque. Quelque part, sur l'autoroute 30, en retournant à Sorel.
- Amerika, Rammstein: Mon ex qui conduit et moi qui chiale contre cette chanson qui joue à repeat.
- Tout l'album: La vallée des réputations de Jean Leloup: Je suis assise sur une laveuse, pendant mon séjour en Angleterre. Je n'entends plus de français depuis 2 mois et je me demande vraiment pourquoi je n'ai pas apporté plus de cd francophones.
- Walk on the wild side, Lou Reed: Je suis dans mon auto, je chante toute seul et le gars qui me dépasse rit de moi.
- Mr.Vain: Mon été à travailler à la ville avec une gang de de gars toujours prêt à s'appeler d'un camion à un autre pour préciser qu'à tel ou tel poste de radio, Mr.Vain jouait. Je suis assise sur la banquette arrière d'un pick-up, je suis sale, il fait chaud et ça pue.
Bon, j'en aurait encore pour un méchant bout...mais c'est assez! Prochaine fois, j'y vais avec les odeurs qui me rappel des lieux et des personnes.
Ensuite je ferai une liste des choses que je n'ai jamais acheté à l'épicerie.
Je vais me coucher..
lundi 3 mars 2008
Mais Jack, où es-tu?
vendredi 22 février 2008
Vendredi PM
mardi 19 février 2008
Grosse virée
dimanche 17 février 2008
Lunettes
De toute façon, après deux ans, des lunettes m'ayant eu comme propriétaire sont mûres pour la retraite. Effectivement, aucune résistance aux égratignures ne résiste à Kim. Je ne sais pas trop pourquoi. En fait oui, je sais. Je perds toujours l'étui de mes lunettes, ce qui fait que mes lunettes se retrouvent lousse dans ma sacoche, qui elle est pleine de baume à lèvre, de crème à mains, de pièces de monnaie. Et y'a aussi pour cause cette mauvaise habitude que j'ai de me donner des élans lorsque je les nettoie. Une fois sur deux, je les lance par inadvertance. Bye-bye petit carré soyeux à carreaux pour laver les lunettes, welcome asphalte.
Cette résistance aux égratignures est-elle vraie sur mes lunettes? Comment est-ce que je peux savoir, quand je les reçois, si vraiment je n’ai pas payé pour rien? Je suis certaine que je me fais fourrer. Résistance aux égratignures de quoi?
Mais bon...finalement, vendredi soir passé, à 20h, j'ai décidé que c'était le temps de faire un choix parmi les 3000 paires de lunettes que j'avais essayé depuis 2 mois dans les 34 lunetteries différentes. J'ai bien sûr choisi la 2e paire essayée dans la première place où j'étais allée, question de me rappeler tout ce temps perdu. Mais c'est pas facile choisir des lunettes. Pas pour moi en tout cas. Ça signifie faire un choix. Et je ne sais pas pourquoi, mais des lunettes, dans ma tête, faut que ce soit bon longtemps....donc, j'ai l'impression, à chaque fois, de faire un choix qui modifiera considérablement le cours de ma vie.
Vendredi soir, j'étais donc partie pour acheter la dites 2e paires essayées. J'arrive donc chez l'optométriste. Je reprends les lunettes. Je me les sacre dans la face. Je me regarde. Oui, bon, elles sont belles. Face: ok. Profil: ok. Gauche. Droite. Ok. Face sérieuse, face qui s'exclame de bonheur, face triste, branche de lunettes dans la bouche, monte le toupet, descend le toupet, face, profil: ok. Air bête, sourire, foulard, pas de foulard...hum...la combinaison sourire, lunettes et toupet, c'était too much. Est-ce que je fais le bon choix? Est-ce que je vais me rappeler de ne pas descendre mon toupet, mettre mes lunettes et sourire? Ne devrais-je pas plutôt choisir cette autre paire que je ne détestais pas, juste à côté?
NON! Me dit la vendeuse, peut-être un peu à bout de me voir faire des faces dans le miroir. Je me regarde avec les lunettes et je m'imagine dans toutes les situations possibles dans les deux prochaines années. Si jamais je croise une vieille connaissance m'ayant fait chié au secondaire et maintenant rendu visiblement moche, est-ce que moi je vais avoir l'air hot avec mes lunettes? C'est ça que je veux savoir. Suis-je irrésistible avec cette paire? Madame, me frencheriez-vous avec ces lunettes-là?
Finalement, je les ai achetés. Sinon j'aurais dû retourner à toutes les places et recommencer. Pis, anyway, ça ou ben une autre paire: je porte toujours mes verres de contact. Ça m'énerve des lunettes. Pis on va tous finir mort.
mercredi 13 février 2008
Une histoire de morve
Mais tantôt, c'est l'attente de toute une vie qui s'est realisée. Par hasard, j'ai décidé de me moucher une dernière fois, afin de ne pas jeter mon mouchoir pour rien. Parce que non, je ne garde pas mes mouchoirs pas plein. Ni même ceux qui n'auront servis qu'à l'espoir d'un mottons verreux. Donc, après la formation d'un merveilleux mollard dans ma gorge ayant servis à remplir la moitié de ce mouchoir, j'ai essayé, par principe, de me moucher.
Non mais o quel jouissance. Le sentant venir de loin, j'ai senti le bouchon élargir chacun des conduits de mes narines et POW! Une sortie en flèche dans le Kleenex. Ma gorge et mon nez sont libres. Espérons que ça va durer. Je vous jure, je déjeunais après et je ne me remémorais que ce moment merveilleux. Plus satisfaisant qu'un gros point noir qu'on pète, mieux même que la sensation que j'ai lorsque je voix la crasse couler sur ma voiture noire toute sale lorsque je me décide enfin à la laver. Vraiment, un bonheur. La journée va être bonne.
Ah...et pour en revenir a mon aide au devoir, ce fut un bonheur. Vraiment, une heure facile avec des enfants bien contents! Eux-même m'ont avoué que ça allait mieux faire des devoirs dans le calme et qu'avec moi, ça passe ben plus vite ;-)
mardi 12 février 2008
École, encore.
jeudi 7 février 2008
7 jours
Sept putains de journées. C'est le temps que ça m'aura prit pour attraper quelque chose. Il est 5h45 (Je suis levé plus tôt ce matin que 5h30, pour préparé ma journée. Hier soir, après le spin, j'ai préféré manger des chips oignons-fromage en m'exclamant à chaque bouchée que ça gouttait le McDo) et j'ai l'oeil droit qui rush.
mercredi 6 février 2008
6 affaires
Taguée par Lud
Voilà mes petites réponses :
- Je me prends toujours des "Grands Cafés", mais je n'en bois jamais plus que la moitié.
Quand je suis amoureuse, je deviens comme mon mec (ne jamais faire ca). C'est mauvais pour le couple, mais c'est très bon pour ma culture personnelle: grâce à cela, je sais maintenant jongler, faire de l'unicycle, gonfler des ballounes et les scultper en animaux, faire des tours de magie, lire une partition de batterie, parler anglais, utiliser un four de resto, conduire manuel, j'ai lu Nietzsche, baisé à coté des lettres qui flash de l'usine FiveRoses, vécue la vie de millionnaire, celle de maitresse de maison, celle de femme de politicien, je sais mixer du techno, faire du montage, jouer au Poker, Magneto le méchant, utiliser un décaptou, faire du wakeboard, utiliser un compresseur et amarer un yacht.
J'ai souvent l'air bête sans le vouloir et sans m'en rendre compte.
Je souffre de la paralysie du sommeil depuis près de 3 ans et la première fois que ça m'est arrivé, j'ai eu tellement peur que j'étais convaincue que j'allais mourir. Maintenant j'ai le mauvais réflexe de toujours bouger brusquement lorsque je me rends compte que je me réveille...juste pour voir si je ne suis pas paralysée.
Je joue de la guitare et je chante. Mais jamais devant personne. En fait, mis à part mes parents et mon frère, qui malgré eux, m'ont probablement entendu, je n'ai jamais joué toute une chanson devant quelqu'un.
Il m'arrive régulièrement de mettre mon cadran à 5h30 am pour rien. En fait, quand je suis seule, faire la grasse matinée signifie pour moi dormir jusqu'à 8h! Et je me sens paresseuse de l'avoir fait ;-)
À mon tour, je tague:
lundi 4 février 2008
Power trip
Vive le pouvoir. Les réglements de la classe me convenaient. Mais j'avais envie d'en ajouter, ne serais-ce qu'un. Pour le fun. Quelque chose de ridicule. Voir si vraiment, on excécute mes demandes. Dorénavent, obligation de me dire "Bonjour Kim" avec un sourire dès qu'on entre dans la classe.
- Même si mon chien est mort la veille? Oui.
- Si mes lèvres sont gercées et que ça me fait mal sourire? Oui.
- Oui mais Kim, si j'oublie, qu'est-ce qui va arriver?
Heu...Ben...tu me donnes 10$ en argent scolaire.
- QUOI?! 10$!!!!!!!!
Bon, en voyant leur réaction, je me suis rendue compte que je ne connaissais pas la valeur de l'argent scolaire encore. Ça vaut quoi, 10$?! Anyway, je m'en foutais. J'avais dis 10$ et je n'allais pas m'avouer vaincu.
- 10$. Un point c'est tout.
Ça leur apprendra à ne pas me dire bonjour.
Cela dis, à la fin de la journée, j'ai compris que 10$ était le salaire d'un bon élève pour environ 3 semaines..
Malgré tout, la journée a très bien été. Rock'n roll, mais géniale pareil. Y'a rien pour mettre le sourire à quelqu'un comme ça!
dimanche 3 février 2008
Un week-end de dinosaures et de gros porcs.
Alors que je devrais m'affairer à créer une situation d'apprentissage d'un mois au sujet des dinosaures (sujet de cul que je déteste, mais que les ti-nenfant m'ont supplié de mettre à l'ordre du jour parce que la dernière fois qu'ils en ont parlé c'était dans l'ancien temps, en maternelle), j'ai décidé de venir vous parler d'un autre sujet qui, présentement, m'enrage au plus au point sans aucune raison apparente.
Voilà maintenant plus de deux semaines que je m'entraîne tous les jours. Tous les jours, je sue comme une truie au gym de ma petite ville. Moi, je suis le genre de fille en constante compétition avec la machine: par exemple, pendant que je cours sur le tapis, je suis convaincue de son insolence. Je m'explique: admettons que je cours depuis 5 minutes avec une pente de 6% et que j'en suis rendue à un point où des bruits de grosses torches sortent involontairement de ma bouche. Dans ma tête, j'espère juste le moment où la pente va redescendre. Je suis à bout, mais je continue, parce que je ne veux pas que la machine gagne. Et je me dis, "asti, le tapis va être fière de moi parce qu'il me laisse à 6% pendant 5 minutes et je ne baisse pas la côte!". Alors, je sue, je ne contrôle pas trop mes mouvements tellement je suis en transe et quand j'essaie de boire un peu, ça me coule partout dans le visage et je m'étouffe. Grosse laide! Le pire, c'est que, bien souvent, la pente ne fait que monter et monter. De 6%, elle passe à 7%, ce qui me fait réaliser que la machine me trouve vraiment grosse. Alors, en pleurant, je continue de courir.
Mais bon. Ce n’est pas ça qui m'énerve. C'est le gros porc à côté de moi. Celui qui pèse 350 livres et qui marche sur le tapis. Je n'ai rien contre le fait qu'il marche: cet homme doit être incapable de sauter. Il est comme un éléphant. Toutefois, est-ce normal que moi, après 20 minutes, je ressemble à un monstre enduit de PAM tandis que lui, il y passe 30 minutes sans même avoir une petite goutte de sueur dans son dos plein de plis de gros?! Non!! Elle est où ton orgueil vis-à-vis la machine? Tu lui pioches ça à coup de 400 livres et tu t'imagines qu'elle ne se rend pas compte de l'absence de sueur d'obèse sur elle! Sue! Quand tu es sur le tapis, t'es pas supposé pouvoir suivre intégralement ce qui se passe sur les cinq écrans géants en plus de saluer le monde qui entre dans le gym: t'es supposé avoir chaud. Les couettes sont censées te friser dans la nuque, un goût de vieille morve mousseuse est supposé te monter dans la bouche et, par-dessus tout, c'est normalement toi qui devrais enterrer les bruits de ma gorge qui se désencrasse.
C'est tout.
samedi 2 février 2008
vendredi 1 février 2008
Début de stage
mardi 29 janvier 2008
lundi 28 janvier 2008
Il est temps que ça finisse..
Une chance que celui de demain est le dernier. Un de plus et ça aurait été fort probablement un échec, si l'on suit notre courbe de motivation des derniers mois.
Même le stress ne nous atteint plus.
Pourquoi étudier quand on peut dormir et se croiser les doigts?
Je ne dors jamais.
Depuis quelques années, il m'est même arrivée de faire de la paralysie du sommeil, ce que je ne souhaite à PERSONNE. L'état de panique dans lequel se déroule ce moment d'à peine quelques secondes te donnent vraiment l'impression que ton coeur va arrêter de battre et que tu respires avec un lutteur sumo assis sur toi.
Mais cette nuit, rien de tout cela n'est arrivé. D'ailleurs, je n'ai souffert de ce trouble que trois ou quatre fois depuis deux ans...et j'essaie de ne pas penser au fait que ça puisse revenir.
Non, cette nuit, j'ai plutôt été consciente de mon somnanbulisme. Depuis que je suis toute petite que je me lève dans la nuit pour faire autre chose. Mais depuis quelques années, j'ai l'impression que ça m'arrive moins souvent.
Cette nuit j'étais seule dans la maison. Vers 3h du matin, je me suis réveillée. J'étais dans le cadrage de porte de la salle de bain en train de m'engeuler avec mon frère au sujet du vieil homme qui se trouvait dans mon lit.
Mon frère n'était pas là pour vrai. Le vieil homme dans mon lit non plus. En fait, c'est la vision des souliers de mon frère dans l'entrée qui m'ont fait réaliser qu'il ne pouvait être devant moi puisqu'il était partie à Montréal dans la soirée. Malgré cela, si vous saviez la concentration et l'effort que ça prend pour se convaincre que l'on est bel et bien tout seul...ridicule.
Le bon côté, là-dedans, c'est que j'étais toute seule dans la maison et que personne, mis à part le chat et moi, n'a été témoins de ce délicieux moment. Parce qu'il n'y a pas à dire...tu te sens tarte!
samedi 26 janvier 2008
Importance de l'équilibre.
Je pense sérieusement me mettre à l'écriture d'un livre décrivant les mauvaises connections du cerveau et du coeur lorsqu'une fille se fait laisser. Un livre qui aurait probablement pour titre: "Impossible de libérer quelqu'un de son jus de panique".
Je vais mainteanant mieux. Chaque fois que je sens la panique, je vais au gym...ce qui explique probablement ma si grande assiduité à cette remise en forme. Mais voilà qu'hier, j'ai eu un vent de panique et de colère en revenant du gym. Quoi faire? Je n'étais pas pour y retourner.
Alors j'ai mangé un Jos-Louis. Ça a passé.
Ma conclusion:
Note à moi-même: Toujours essayer l'option du gym avant celle du Jo-Louis. Aussi, la précédente affirmation du gars qui égal à un Jos-Louis entre en contradiction avec la phrase "je vais maintenant mieux". Fais attention à toi Kim.
vendredi 25 janvier 2008
Mottons
Tout le monde s'est regardé.
Jusque-là, je pense que personne n'avaient réalisé. C'était le dernier souper "après un cours". Après quatre ans, nous avions terminé.
WEIRD.
Ontario vs Kuujjuaq
Mais ça n'avait pas l'air d'être dans l'option de personne de ne pas y aller. Alors, allons-y. De toute façon, j'étais curieuse d'obtenir des renseignements sur la commission scolaire Kativik, celle s'occupant du Grand Nord.
L'appel de l'argent. Aller faire une passe de cash. Et peut-être, aller pousser l'éloignement un peu plus que Sorel. Là je serais c'est quoi être vraiment toute seule!
Mais est-ce que je serais capable? Est-ce que j'ai envie de tomber amoureuse d'un inouït qui me rapporte des phoques morts en guise de techniques de cruise? Est-ce que j'ai envie de me faire venir une maison par bateau? Est-ce que je supporterais mon nouveau hobby qu'est la motoneige? Je n'y suis même pas et je me demande déjà quoi faire là-bas. J'écrirais bien 38 posts sur mon blog, quotidiennement. Mais l'expérience pourrait être intéressante sur le plan personnel...et je suis sérieuse, même si je ne le suis pas souvent. Mais je pensais d'abord qu'elle le serait davantage sur le plan monétaire.
Parce que je me suis renseigné auprès de la gentille dame qui essayait de me vendre les enfants inouïts comme de très beaux enfants attachants. Mais je voulais en savoir davantage.
Combien?
Combien est-ce que vous me donnez pour que j'aille prendre le risque de me suicider après six mois d'ennuis? Combien ça vaut se faire violer par une bande d'alcoolos en même temps que le reste de ta classe? Combien est-ce que vous me donnez pour que ça vaille la peine que je m'achète un manteau avec un capuchon de poils plus gros que le reste de mon corps?
Parce que, avouons-le, les enfants, dans cette décision, c'est pas mal le dernier de mes soucis. Des enfants, c'est des enfants. À la limite, s'ils ont plus de problèmes, c'est probablement vrai qu'ils ne sont que plus attachants. Je fonds, devant les enfants...vous saviez? C'est mon point faible.
Toute cette histoire serait un beau défi. Très difficile, probablement. Mais j'ai été déçu par la prime offerte.
...Surtout que l'Ontario, sortie de nulle part, offre un salaire BEAUCOUP plus intéressant que Kuujjuaq. Est-ce c'est parce que l'isolation et l'ennui est plus grande en Ontario qu'au Nord du 55e parallèle?
C'est à suivre...
jeudi 24 janvier 2008
Cette folle ne connait rien.
J'aimerais vous dire que j'ai maintenant le corps à la fois svelte et découpé que je désire, mais il n'en ait rien. En fait, les seules parties de mon corps qui ne sont pas molles, mis à part ma face, sont mes mollets. Et ils ont commencé à prendre de l'expansion. Rien de dramatique. 9 jours. Je ne suis pas Hulk. Mais l'apparition d'un "peut-être muscle" hier, après le cours de spinning, a réussi à me faire peur. Et si je gardais la même shape, en prenant sans cesse de l'expansion dans les mollets? Et si je devenais musclée de la face également? Une face découpée, la bouche toujours un peu entrouverte et pointant vers le bas à cause d'un manque de flexibilité et une voie de patate chaude.
Je me trouverais laide et j'irais davantage au bronzage pour au moins avoir un peu de teint. Mais j'exagérerais, encore une fois. Après l'obèse du Texas, on me prendrait dorénavant pour la Floridienne cheap. Trop foncée pour des sourcils bruns. Trop orange pour croire que j'arrive de 4 ans en voilier autour du monde. Pas assez inégal pour aller dans un cirque comme grande brûlée.
Malgré tout, pour atténuer les effets de ce cuivre trop prononcé sur mon épiderme, je prendrais des heures à appliquer un fond de teint plus pâle que la couleur de ma peau et j'irais généreusement dans le maquillage opaque, couvrant et de couleur pastel. Cela aurait comme effet de donner un bel effet de contraste et de luminosité sur ma peau. C'est la cosméticienne au contour de lèvre plus foncé que son rouge à lèvres qui m'a vendu mon kit chez Brunet à Sorel. Le truc, selon elle, est d'y aller avec un effet trompe-l'oeil et me dessiner un faux sourire dans la face. Un peu comme le gun à maquillage dans les Simpson. On va cacher ma vraie bouche avec un faux fini acajou, ce qui va s'agencer avec ce qu'elle appelle, mon joli teint santé.
Grosse conne.
mercredi 23 janvier 2008
Ça pourrais-tu être plus, svp?
" Pourrait-il y avoir plus de lumières qui s'allument et se ferment toutes seules, svp?"
...C'est parce que ça sert à rien de faire accroire qu'il y a du monde dans la maison, QUAND Y'EN A POUR VRAI.
"Est-ce que je pourrais avoir l'explication de "Comment rentrer LaPresse" en plus d'étapes, svp.?"
"J'aurais-tu pu être plus contente d'être mise au courant du numéro de votre porte d'embarquement par SMS, svp?"
Mais bon...ça sert à rien de chialer. Pas besoin d'appeler la police. ... parce que pourrait-il y avoir plus d'argent dans l'enveloppe "Passe une belle semaine??. svp" ... non...en fait! Malgré les post-it, je vais passer une belle semaine!
mardi 22 janvier 2008
Cafés
Le cours à commencé a 8h30.
À 8h45 je me levais et j'allais aux toilettes.
Là il est 9h50 et j'ai encore vraiment envie.
Qu'est-ce que je fais? J'espère ne pas exploser d'ici la pause ou je me lève, au risque d'avoir l'air d'une fille qui a la gastro?
Au moins, pendant que je réfléchie à la question, la pause se rapproche.
lundi 21 janvier 2008
La dame qui mange des graines.
"Cours hors-programme" signifie également cours avec du monde de l'extérieur. Parce que depuis 4 ans, voyez-vous, j'étudie avec des filles et quelques rares gars de qui, bien souvent, je ne me trouve pas grand-chose en commun. Tous ces gens qui créent des groupes FaceBook du genre: "Tu sais que tu étudies en enseignement au primaire quand...".
Bref. Présentement y'a une madame hors programme dans mon cours. J'aurais envie de la comparer avec une petit oiseau fragile à la voie de princesse et à la confiance en elle aussi solide que du papier de soie mouillé au jet à pression. Moment de tristesse passager qui me rappelle la machine à pression de cet été.
Cette dame travaille dans des groupes de discussion et anime des rencontres de pastorales. Elle passe les cours à manger des graines de citrouille. Je pense....et même non, je constate qu'elle croque chacune des graines. Une graine de citrouille = au moins 3 bouchées. Elle semble ne pas vouloir traumatiser lesdites graines. Les yeux grands ouverts et la bouche pincée au maximum, elle est aussi alerte aux moindres sons et mouvement de la classe que le serait un détecteur de mouvement qui s'énerve tout le temps pour rien. Je pense aussi que si elle pouvait rentrer toute sa tête à l'intérieur de son chandail, elle le ferait.
Ça doit être un jour important parce que tantôt elle a passé un commentaire. Comme surprise elle-même par tout ce bruit qui sortait de sa bouche, elle a eu un espèce de spasme qui entraîna toute une poignée de graines dans sa cavité buccale en une seconde.
"C'est parce que Gandhi a voulu l'indépendance de woaowoaoiuwoiuwoiwu".
Mouahahah. Je lui souhaite de se retrouver en suppléance d'éducation physique d'un groupe de garçons en difficulté de comportement. Ça devrait être suffisant pour lui faire cracher ce blocage.
dimanche 20 janvier 2008
Moi? Un problème?
samedi 19 janvier 2008
Parution prochaine
Un jour je vais écrire un livre sur
vendredi 18 janvier 2008
J'aime ma job.
Je suis partie ce midi avec tout, sauf l'envie d'aller faire de la suppléance. Une première année en plus, le groupe d'âge que j'aime le moins...et dans une école défavorisée, pour ajouter au sunday.
Sur le bureau m'attendait une jolie feuille, typique à celles que toutes les suppléantes occasionnelles d'un vendredi après-midi reçoivent.
Primo, je déteste la perte de temps que sont les cours d'enseignement religieux (on s'entends ici que, en suppléance, tu te dois de suivre un cahier d'activité dans lequel on demande à l'enfant de faire des dessins sur le partage et de relier la face de Jésus avec le mot "Jésus"). Aussi bien s'exercer au jeu de la carotte dans le cul.
Secundo, l'informatique, c'est toujours une période où les enfants cherchent des jeux et où tu passes l'heure a "trouver pour le jeu du voisin d'à côté". Barbie.ca pour les intéressé(e)s.
Mais la cloche a sonné. Les enfants sont entrés. Maudit que je trouve ça beau des enfants. Ça me fait automatiquement sourire...c'est mauvais pour mon look de fille froide ça ;) Ne me reste plus qu'à me mettre des boucles d'oreilles en forme de cadeaux d'anniversaires et marier un ingénieur et je serai enfin dans le moule.
Quoiqu'il en soit, un des petits monstres avait un livre sur les baleines. Les autres voulaient tous le voir...
...alors au yiable l'enseignement religieux. Tous le monde assis par terre, on sort les collation et je vous parle des baleines. Qu'est-ce que je connais des baleines? À peu près rien. J'ai peur de tout ce qu'on trouve dans l'eau. Mais j'en ai eu pour une heure à m'exclamer avec eux et à sortir des gros chiffres pour les impressionner. Ils étaient vraiment cutes!
Pour ajouter au plaisir, il ne fallu que leur faire accroire que je n'étais pas supposé faire ça et que, par conséquent, ils devaient rester tranquille sinon nous allions nous faire prendre.
Puis, en l'informatique, j'avais décidé que le thème était la baleine. Tous devait nous trouver les plus belles photos possibles de baleine. C'était le party dans le local et le gagnant a eu le droit d'imprimer la photo. Asti de beau prix pareil.
Les petits sont cutes quand même...c'est pas avec des 5e années blasés, gras et sexuellement actifs que j'aurais fait ça.
jeudi 17 janvier 2008
C'est cliché mais..
Même si une personne connaît les étapes d'un deuil, elle se doit de les traverser quand même. Il n'y a pas de passe-droit.
Souvent, quand on est mal à l'aise devant quelqu'un qui panique ou qui est en crise devant un événement malheureux, on lui dit des phrases toutes faites. On y croit, mais on sait également que ça risque de le faire rager intérieurement la personne à qui on le dit. Et, effectivement, la personne qui reçoit ces phrases n'en d'envie que de piétiner la face du dit personnage venant de sortir cette criss de sottise préfabriquée.
Puis, viennent les réflexions. Des jours perdus à penser et à revirer ce qui vient d'arriver de tout bord et de tout côté. On passe d'un état où on croyait que le problème avait la grosseur d'un pois et on finit mis à nu devant sa personne. Une personne qu'on ne connaît pas tant que ça au fond.
C'est là que commence la difficile tâche de s'avouer que les désolantes phrases toutes faites sont bien vraies. Si au moins je peux retenir ça de cette aventure, me semble que je sauverais du temps la prochaine fois.
1- "Y'a jamais rien qui arrive pour rien dans la vie"
Voilà. Je viens de le dire, j'ai appris que ces phrases étaient vraies. Et je vise aussi, d'ici quelques semaines ou mois, régler la question de comment je préfère mes oeufs, vraiment. Pas "pareil comme lui" OOOOO non. Y'a sûrement quelque chose que je préfère même si je suis convaincue que je m'en sacre.
2- "Ce qui ne tue pas rend plus fort"
Au début je voyais celle là comme vraiment le comble du ridicule. Pensez-y. Si je viole des juifs, ça ne me tuera pas....mais est-ce que ça va me rendre plus forte? Puis, la petite Kim calmée, je me suis rendu compte que c'est une fois l'épreuve surmontée qu'on peut probablement dire ça. Et comme je ne sais pas encore comment je prends mes oeufs, c'est que ce travail personnel n'est pas fini. Mais je n'ai pas pris de chance et je me suis inscrite au gym...au cas où la véracité de ce dicton se devrait d'être prit au sens propre.
3- "Y'a rien à comprendre. Ne cherche pas de raison"
ARRRRRRGH! Bon c'est peut-être vrai. Mais si ce l'est, ça entre en conflit avec la phrase #1 pas mal. Anyway, les questions viennent automatiquement...comme si le cerveau avait absolument besoin de raison. Je ne pensais pas trouver de solution en cette phrase, mais elle m'est venue naturellement à l'esprit dans mon cours de suicide en groupe (lire le post précédant)... en fait, c'est cette phrase qui me venait en tête pendant que je suais à grosse goutte, suivis de "J'ai soif", "je suis une grosse truie" et "ça pue".
4- "Une de perdue, dix de retrouver".
Phrase toujours amenée avec une voix grasse et un coup de coude. Le comble du malaise pour la personne qui sort ce passage. Mais, dans une situation où l'on est devant une personne triste, c'est comme un concours. On se dit: "Et puis si personne ne lui avait dit, encore?". On ne gagne rien en la sortant...si ce n'est que de s'imposer un malaise et donc, de se rapprocher de l'état de la personne en transe devant nous. Souhaitons-nous vraiment à cette personne de vivre 10 autres relations, ce qui implique au minimum 9 autres déprimes de ce genre?? Je me demande qui a inventé cette phrase et quel en était le contexte. Que représente le "une"? Une autruche? Une vaginite? J'espère que ce n'est pas une dent.
5- "C'est le temps de prendre du temps pour toi"
Quand un ami te dit ça, il faut comprendre: "Bon. Je t'aime bien, je t'ai écouté, mais la ça fait un million de fois que tu me radotes les mêmes théories et je ne suis pu capable. T'as un air pire que celui que tu avais le soir de 2004 où tu étais saoul dans les toilettes d'un bar et que tu te vomissais dessus en criant à tout le monde que ta dernière baise avait un p'tit pénis. Alors s.t.p., va-t-en et revient quand ça va aller mieux". Et vous savez quoi? Dans ce temps la, y'a rien comme de prendre du temps pour soi!
6- "Pleure, ça fait sortir le méchant"
Sûrement. Un moment donné, il n'y a même plus de larmes qui sortent et tu te dis que cette épreuve a probablement réussi à te rendre insensible jusqu'à la fin de tes jours à tout événement. Et puis là t'entends quelqu'un qui raconte une histoire de bébé mort.... et tu ris tellement que tu te dis que t'es toujours pas insensible à une bonne joke.
7- "Kim t'es un canon et tu clenches toutes les filles présentes ici ce soir alors pourquoi t'en faire?"
Bon ça personne ne me l'a dit.
8- " Le temps arrange les choses "
C'est vrai. Cette phrase m'inspire un passage encourageant...je vous citerai donc François Pérusse: on va tous finir six pieds sous terre dans une petite boîte avec des factures.
Bonne journée!!
mercredi 16 janvier 2008
Le spinning, après.
Je n'ai pas été déçue.
En une heure, j'ai imbibée tout mon linge, ma grosse serviette de ratine, j'ai bu deux bouteilles d'eau...mais je l'ai fait jusqu'au bout!
Après les quinze premières minutes, j'étais déjà à pu capable! L'orgueil a prit le dessus, puis, comme une bénédiction, j'ai eu un regain d'énergie.
Bref, ça été une heure de dépense totale. C'est rare que j'ai l'impression de vraiment m'être donnée. Et là, j'ai juste envie de finir de manger pour aller DORMIR.
Merde que ça va être le bonheur. DODO!
-Besoin urgent d'endorphine-
...surtout que j'ai eu la brillante idée d'aller faire de l'aérobie musculaire région cuisses-fesses-et-abdos hier soir.
BRA-VO, Kim
Ce matin je marche et je tremble.
1 heure de vélo ce soir, hein?!
...c'est à suivre...
mardi 15 janvier 2008
15 semaines
L'an passé, j'avais pris comme résolution de perdre du poids et j'avais réussi. Je voulais aussi devenir une pro de l'unicycle...mais je n'ai même pas gonflé mon pneu de l'été et il est resté suspendu dans le cabanon familial.
Cette année j'ai décidé de prendre des résolutions..pour les 15 prochaines semaines. Après on verra. Ces temps-ci j'ai besoin de penser à moi. Tant mieux si Hugh Grant se présente, mais ce n'est pas mon but.
L'isolement sorelois s'en vient: mon stage. Ce sera une bonne période pour me remettre en forme: la perte de poids c'est l'fun, mais ça donne un corps mollasse où seulement les vêtements trop grand ne font pas de bourrelets à la taille. La suite logique de cette perte de poids est donc de suer un peu. J'aimerais également perdre un autre 20 livres, mais ça je vais laisser ça entre les mains du sport, plutôt que du régime de ma-face-devient-tellement-petite-que-le-sida-a-l'air-de-me-ronger-le-système.
J'espère donc me donner à 100% dans mon stage et dans le sport. Une période juste pour moi qui m'amènera, je l'espère bien, vers une illumination quelconque.
Quand j'aurai trouvé le sens de la vie, je vous en reparlerai...
vendredi 11 janvier 2008
Retour vers le futur!
Après une période de bonheur (donc je n'écris pas), s'en suit une période de désespoir (j'écris mais ça ne se lit pas), puis, ô comme la vie es bien faite: la phase où on accepte mais où les émotions sont à fleurs de peau.
Let's blog!