vendredi 22 février 2008
Vendredi PM
mardi 19 février 2008
Grosse virée
dimanche 17 février 2008
Lunettes
De toute façon, après deux ans, des lunettes m'ayant eu comme propriétaire sont mûres pour la retraite. Effectivement, aucune résistance aux égratignures ne résiste à Kim. Je ne sais pas trop pourquoi. En fait oui, je sais. Je perds toujours l'étui de mes lunettes, ce qui fait que mes lunettes se retrouvent lousse dans ma sacoche, qui elle est pleine de baume à lèvre, de crème à mains, de pièces de monnaie. Et y'a aussi pour cause cette mauvaise habitude que j'ai de me donner des élans lorsque je les nettoie. Une fois sur deux, je les lance par inadvertance. Bye-bye petit carré soyeux à carreaux pour laver les lunettes, welcome asphalte.
Cette résistance aux égratignures est-elle vraie sur mes lunettes? Comment est-ce que je peux savoir, quand je les reçois, si vraiment je n’ai pas payé pour rien? Je suis certaine que je me fais fourrer. Résistance aux égratignures de quoi?
Mais bon...finalement, vendredi soir passé, à 20h, j'ai décidé que c'était le temps de faire un choix parmi les 3000 paires de lunettes que j'avais essayé depuis 2 mois dans les 34 lunetteries différentes. J'ai bien sûr choisi la 2e paire essayée dans la première place où j'étais allée, question de me rappeler tout ce temps perdu. Mais c'est pas facile choisir des lunettes. Pas pour moi en tout cas. Ça signifie faire un choix. Et je ne sais pas pourquoi, mais des lunettes, dans ma tête, faut que ce soit bon longtemps....donc, j'ai l'impression, à chaque fois, de faire un choix qui modifiera considérablement le cours de ma vie.
Vendredi soir, j'étais donc partie pour acheter la dites 2e paires essayées. J'arrive donc chez l'optométriste. Je reprends les lunettes. Je me les sacre dans la face. Je me regarde. Oui, bon, elles sont belles. Face: ok. Profil: ok. Gauche. Droite. Ok. Face sérieuse, face qui s'exclame de bonheur, face triste, branche de lunettes dans la bouche, monte le toupet, descend le toupet, face, profil: ok. Air bête, sourire, foulard, pas de foulard...hum...la combinaison sourire, lunettes et toupet, c'était too much. Est-ce que je fais le bon choix? Est-ce que je vais me rappeler de ne pas descendre mon toupet, mettre mes lunettes et sourire? Ne devrais-je pas plutôt choisir cette autre paire que je ne détestais pas, juste à côté?
NON! Me dit la vendeuse, peut-être un peu à bout de me voir faire des faces dans le miroir. Je me regarde avec les lunettes et je m'imagine dans toutes les situations possibles dans les deux prochaines années. Si jamais je croise une vieille connaissance m'ayant fait chié au secondaire et maintenant rendu visiblement moche, est-ce que moi je vais avoir l'air hot avec mes lunettes? C'est ça que je veux savoir. Suis-je irrésistible avec cette paire? Madame, me frencheriez-vous avec ces lunettes-là?
Finalement, je les ai achetés. Sinon j'aurais dû retourner à toutes les places et recommencer. Pis, anyway, ça ou ben une autre paire: je porte toujours mes verres de contact. Ça m'énerve des lunettes. Pis on va tous finir mort.
mercredi 13 février 2008
Une histoire de morve
Mais tantôt, c'est l'attente de toute une vie qui s'est realisée. Par hasard, j'ai décidé de me moucher une dernière fois, afin de ne pas jeter mon mouchoir pour rien. Parce que non, je ne garde pas mes mouchoirs pas plein. Ni même ceux qui n'auront servis qu'à l'espoir d'un mottons verreux. Donc, après la formation d'un merveilleux mollard dans ma gorge ayant servis à remplir la moitié de ce mouchoir, j'ai essayé, par principe, de me moucher.
Non mais o quel jouissance. Le sentant venir de loin, j'ai senti le bouchon élargir chacun des conduits de mes narines et POW! Une sortie en flèche dans le Kleenex. Ma gorge et mon nez sont libres. Espérons que ça va durer. Je vous jure, je déjeunais après et je ne me remémorais que ce moment merveilleux. Plus satisfaisant qu'un gros point noir qu'on pète, mieux même que la sensation que j'ai lorsque je voix la crasse couler sur ma voiture noire toute sale lorsque je me décide enfin à la laver. Vraiment, un bonheur. La journée va être bonne.
Ah...et pour en revenir a mon aide au devoir, ce fut un bonheur. Vraiment, une heure facile avec des enfants bien contents! Eux-même m'ont avoué que ça allait mieux faire des devoirs dans le calme et qu'avec moi, ça passe ben plus vite ;-)
mardi 12 février 2008
École, encore.
jeudi 7 février 2008
7 jours
Sept putains de journées. C'est le temps que ça m'aura prit pour attraper quelque chose. Il est 5h45 (Je suis levé plus tôt ce matin que 5h30, pour préparé ma journée. Hier soir, après le spin, j'ai préféré manger des chips oignons-fromage en m'exclamant à chaque bouchée que ça gouttait le McDo) et j'ai l'oeil droit qui rush.
mercredi 6 février 2008
6 affaires
Taguée par Lud
Voilà mes petites réponses :
- Je me prends toujours des "Grands Cafés", mais je n'en bois jamais plus que la moitié.
Quand je suis amoureuse, je deviens comme mon mec (ne jamais faire ca). C'est mauvais pour le couple, mais c'est très bon pour ma culture personnelle: grâce à cela, je sais maintenant jongler, faire de l'unicycle, gonfler des ballounes et les scultper en animaux, faire des tours de magie, lire une partition de batterie, parler anglais, utiliser un four de resto, conduire manuel, j'ai lu Nietzsche, baisé à coté des lettres qui flash de l'usine FiveRoses, vécue la vie de millionnaire, celle de maitresse de maison, celle de femme de politicien, je sais mixer du techno, faire du montage, jouer au Poker, Magneto le méchant, utiliser un décaptou, faire du wakeboard, utiliser un compresseur et amarer un yacht.
J'ai souvent l'air bête sans le vouloir et sans m'en rendre compte.
Je souffre de la paralysie du sommeil depuis près de 3 ans et la première fois que ça m'est arrivé, j'ai eu tellement peur que j'étais convaincue que j'allais mourir. Maintenant j'ai le mauvais réflexe de toujours bouger brusquement lorsque je me rends compte que je me réveille...juste pour voir si je ne suis pas paralysée.
Je joue de la guitare et je chante. Mais jamais devant personne. En fait, mis à part mes parents et mon frère, qui malgré eux, m'ont probablement entendu, je n'ai jamais joué toute une chanson devant quelqu'un.
Il m'arrive régulièrement de mettre mon cadran à 5h30 am pour rien. En fait, quand je suis seule, faire la grasse matinée signifie pour moi dormir jusqu'à 8h! Et je me sens paresseuse de l'avoir fait ;-)
À mon tour, je tague:
lundi 4 février 2008
Power trip
Vive le pouvoir. Les réglements de la classe me convenaient. Mais j'avais envie d'en ajouter, ne serais-ce qu'un. Pour le fun. Quelque chose de ridicule. Voir si vraiment, on excécute mes demandes. Dorénavent, obligation de me dire "Bonjour Kim" avec un sourire dès qu'on entre dans la classe.
- Même si mon chien est mort la veille? Oui.
- Si mes lèvres sont gercées et que ça me fait mal sourire? Oui.
- Oui mais Kim, si j'oublie, qu'est-ce qui va arriver?
Heu...Ben...tu me donnes 10$ en argent scolaire.
- QUOI?! 10$!!!!!!!!
Bon, en voyant leur réaction, je me suis rendue compte que je ne connaissais pas la valeur de l'argent scolaire encore. Ça vaut quoi, 10$?! Anyway, je m'en foutais. J'avais dis 10$ et je n'allais pas m'avouer vaincu.
- 10$. Un point c'est tout.
Ça leur apprendra à ne pas me dire bonjour.
Cela dis, à la fin de la journée, j'ai compris que 10$ était le salaire d'un bon élève pour environ 3 semaines..
Malgré tout, la journée a très bien été. Rock'n roll, mais géniale pareil. Y'a rien pour mettre le sourire à quelqu'un comme ça!
dimanche 3 février 2008
Un week-end de dinosaures et de gros porcs.
Alors que je devrais m'affairer à créer une situation d'apprentissage d'un mois au sujet des dinosaures (sujet de cul que je déteste, mais que les ti-nenfant m'ont supplié de mettre à l'ordre du jour parce que la dernière fois qu'ils en ont parlé c'était dans l'ancien temps, en maternelle), j'ai décidé de venir vous parler d'un autre sujet qui, présentement, m'enrage au plus au point sans aucune raison apparente.
Voilà maintenant plus de deux semaines que je m'entraîne tous les jours. Tous les jours, je sue comme une truie au gym de ma petite ville. Moi, je suis le genre de fille en constante compétition avec la machine: par exemple, pendant que je cours sur le tapis, je suis convaincue de son insolence. Je m'explique: admettons que je cours depuis 5 minutes avec une pente de 6% et que j'en suis rendue à un point où des bruits de grosses torches sortent involontairement de ma bouche. Dans ma tête, j'espère juste le moment où la pente va redescendre. Je suis à bout, mais je continue, parce que je ne veux pas que la machine gagne. Et je me dis, "asti, le tapis va être fière de moi parce qu'il me laisse à 6% pendant 5 minutes et je ne baisse pas la côte!". Alors, je sue, je ne contrôle pas trop mes mouvements tellement je suis en transe et quand j'essaie de boire un peu, ça me coule partout dans le visage et je m'étouffe. Grosse laide! Le pire, c'est que, bien souvent, la pente ne fait que monter et monter. De 6%, elle passe à 7%, ce qui me fait réaliser que la machine me trouve vraiment grosse. Alors, en pleurant, je continue de courir.
Mais bon. Ce n’est pas ça qui m'énerve. C'est le gros porc à côté de moi. Celui qui pèse 350 livres et qui marche sur le tapis. Je n'ai rien contre le fait qu'il marche: cet homme doit être incapable de sauter. Il est comme un éléphant. Toutefois, est-ce normal que moi, après 20 minutes, je ressemble à un monstre enduit de PAM tandis que lui, il y passe 30 minutes sans même avoir une petite goutte de sueur dans son dos plein de plis de gros?! Non!! Elle est où ton orgueil vis-à-vis la machine? Tu lui pioches ça à coup de 400 livres et tu t'imagines qu'elle ne se rend pas compte de l'absence de sueur d'obèse sur elle! Sue! Quand tu es sur le tapis, t'es pas supposé pouvoir suivre intégralement ce qui se passe sur les cinq écrans géants en plus de saluer le monde qui entre dans le gym: t'es supposé avoir chaud. Les couettes sont censées te friser dans la nuque, un goût de vieille morve mousseuse est supposé te monter dans la bouche et, par-dessus tout, c'est normalement toi qui devrais enterrer les bruits de ma gorge qui se désencrasse.
C'est tout.