mardi 27 mai 2008

Jusqu'à tantôt

Poula disait dernièrement être bi-polaire. Bi-polaire réservée, qu'elle disait. J'avais aussi déjà pensé à ça. Moi je suis plus une bi-polaire sur le speed. Mes hauts et mes bas se succèdent à un rythme fou. On ne parle pas ici de quelques jours...mais de quelques minutes.

Cette nuit: Je ne dors pas, j'ai bu un café avant de me coucher. Malheur de ma vie. J'ai envie de sacrer et de réveiller tout le monde de la maison juste parce qu'ils me font chier de dormir.

Je fini par m'endormir.

Beding! Bedang! Le tonnerres se pointe, accompagné du vent: moi j'ai la trouille dans ce temps-là. J'ai peur du vent et des tonnerres. Re-malheur.

Le cadran sonne à 6h. Je ne me lève qu'à 7h, en retard, parce que j'ai la réelle impression que ma vie est terminée. Je pense à mille chose que je pourrais dire à la secrétaire de l'école pour ne pas aller travailler. Mais je n'appelle pas la dite secrétaire parce que je ne manque jamais le travaille. Mais chaque fois, je dois perdre mon temps à y penser.

Puis, ma mère me sert un café. Comme à tous les matins. Et comme à tous les matins, je suis émue parce qu'elle est beaucoup trop à mon service. C'est une bonne personne, ma mère. Je me sens comme la personne la plus prévilégié du monde. Je ne comprends pas que, 10 minutes plus tôt, je voulais passer la journée à dormir.

Puis, je pars pour l'école. J'entre dans ma classe. J'avais oublié qu'hier j'étais partit tout de suite après une réunion et que j'avais laissé mon local dans un état digne d'une classe de 1ère année (en tant qu'enseignante en 2e année, j'adore diminuer les élèves rendus moins loin que nous).

C'est donc en maudissant le monde de m'avoir donné ce désastreux moment de vie où, en vitesse, je nettoie le tableau et où je fais la file au photocopieur que je me promets, dorénavent, de prendre de l'avance dans ma planification.

Puis, la cloche sonne. La prof d'anglais entre. Je lui dis qu'elle est chanceuse, qu'elle n'a pas mon groupe ce matin. Elle s'est probablement trompée de jour.

Et bien, non. C'est moi. Je me suis trompée. C'est ma journée qui commence par deux périodes libres. Moment d'extase. Je me sauve en vitesse en prétexant aux enfants qui veulent me parler que je suis un fantôme. Je descends dans le local du personnel. Je me fait un méga chocolat chaud. Je le déguste présentement. Vraiment, c'est la belle vie.

lundi 26 mai 2008

La grosse

Moment savoureux de ma journée. Bill a 7 ans.

Bill: "Kim, est-ce que grosse c'est un nom commun de chose?"

Kim: "Qu'est-ce qui est grosse? Parce que c'est la chose grosse qui est ton nom commun de chose. Grosse c'est l'adjectif".

Bill: "Non, mais moi je parle d'une grosse. Juste une grosse. C'est une grosse madame, mais je l'appelle juste la grosse".

Kim: "Oui, dans ce cas-là, c'est un nom. Mais ce n’est pas très respectueux de donner ce nom-là à quelqu'un. Change ça."

Bill: "O.K. Je comprends", me dit-il le plus sérieusement du monde. "Je vais mettre madame comme nom".

Kim: "C'est mieux. Mais tu pourrais aussi mettre femme ou dame".

Bill: "D'accord. Je vais écrire la grosse femme. Mais c'est plate parce que dit comme ça l'air moins gros."

Kim: "Mais pourquoi est-ce que la femme de ton histoire doit être grosse?"

Bill: "Parce que c'est une histoire d'horreur que j'écris, Kim".

mercredi 21 mai 2008

Retour à la réalité

Je me suis petée la gueule solide en vélo ce week-end. Mes 2 genoux sont en sang. Sur le coup, ça a fait mal. Mais je ne me rappelais pu que de s'érafler les genoux, ça faisait vraiment mal ausi lorsque ça séchait. Il me semble que petite, j'avais toujours une galle sur un genou. Ça faisait partie de l'été. Là, ça fait 2 jours  que c'est arrivé et ca fait 2 jours que j'ai l'air d'une petite vieille chaque fois que je me lève.

dimanche 18 mai 2008

Une première

Aujourd'hui, j'ai joué au tennis pour la première fois de ma vie. J'avais demandé
ça pour mon anniversaire: une raquette de tennis. Ce matin, mon cher coco a décidé que c'était le matin idéal pour m'initier. Un p'tit tour au magasin de raquettes, bonne fête chérie et let's go, on part!

Le résultat: merde que je suis nulle! Faut bien lui donné ça, si je clanche le comptable au vélo, je ne suis pas de taille avec lui lorsque vient le temps de courir après une tite balle jaune.

Mais je vais me pratiquer! J'ai vraiment adoré!

Présentement, je me sens comme une patate. Juste envie de dormir, d'aller m'écraser. Je pense que si je pouvais me mettre 12 cottons ouaté je le ferais et j'aurais encore froid. Aussi, j'aurais envie d'écouter du Frank Sinatra. Mais pourquoi donc? C'est don ben décousu ce que j'écris.

samedi 17 mai 2008

Vélo et crème glacée

Je n'écris plus souvent ici...chose étrange, pourtant. Je pense à plein de trucs, tout le temps. Des jours ça va bien, d'autres moins. Heureusement, depuis quelques mois, je ne m'en fais plus avec grand chose. J'essaie de me dire qu'une journée sans plaisir est une journée de perdue!

Aujourd'hui, par contre, la vie est belle! Un réveil tôt à cause d'un rayon de soleil, mon comptable à mes côtés et simplement du temps devant nous. Pas de presse, pas de panique. On rit, on jase, on fait l'amour et on se répète entre chacune de ces étapes qu'il serait bien temps d'aller manger. Puis, on enfourche nos vélos et on part.

Ça ne fait pas une semaine que j'ai commencé que j'ai presque déjà atteint le 200 km. Vraiment, c'est génial le vélos de route! Encore plus l'fun que je pensais. Je suis meilleure que le comptable, plus en forme...et j'avoue que ça me fait un p'tit velour ;) Mon entraînement hivernal n'aura pas servis à rien!

Puis, une fois revenue, un p'tit souper préparé tranquillement en buvant une bière...on mange, on fouerre. La j'ai juste le goût d'aller me chercher un blizard au dairy queen en prenant une marche. Maudit que j'aime l'été. J'adore encore plus les congés. Mais j'apprécie aussi d'être en congé et d'avoir hâte d'aller travailler mardi matin.

Vraiment, à cet instant précis, la vie est juste parfaite.

samedi 10 mai 2008

P'tits bonheur

J'ai mon vélo, ce soir c'est mon bal de l'université et hier j'ai mangé la meilleure pizza de ma vie. Ah! et ça sent l'été: je suis en short. 

Est-ce que ça pourrait aller mieux?

mardi 6 mai 2008

Serrer la vice

Devant une classe, je suis très exigeante. En fait, j'ai une idée du comportement que je veux de la part des enfants et ça m'énerve lorsque ce que j'ai devant moi n'est pas conforme à ce que je voudrais.

Cela dit, le résultat est donc que je serre la vice extrêmement raide au début. Au diable la progression, au diable les changements brusque! Tu ne m’aimes pas? Je m'en fou! C'est moi qui mène, c'est moi qui décide: écoute ce que je te dis et tu n'auras pas de problème. Je n'ai aucune pitié à faire perde des récréations et à donner des retenues...mais je n'aime pas en donner, quand même!

Voilà maintenant plus d'une semaine que je suis avec mes ti-mousses énergiques. La semaine dernière a été terrible! Tellement que je me suis remise en question: étais-je trop dure avec eux? Reste qu'ils sont très jeunes..

Ce lundi, tout allait mieux. Était-ce mon week-end de congé qui m'avait rendue plus détendue ou était-ce vraiment eux qui se comportaient mieux que la semaine dernière? Je pense, vraiment, que je me suis habituée à leur énergie et à leur façon très colérique de réagir à toutes sortes de situations. Mais, également, ma façon de faire a fini par rentrer dans leur tête. Ils sont plus détendus, ils savent quoi faire...et moi ça me permet d'avoir plus de plaisir avec eux.

...Ce que je croyais impossible. Moi qui comptais déjà les jours la semaine dernière, je retrouve, depuis lundi, le plaisir de me lever et d'aller travailler (et en plus, maintenant je suis payée!!!). C'est quétaine, mais c'est gratifiant comme travail. Ce n'est pas un boulot que tu quittes l'esprit tranquille: tu vis autour de ça tout le temps. C'est souvent difficile, mais, à la fin de ta journée, tu sais que tu as fait quelque chose de bien.

J'arrête d'écrire. J'ai peur d'écrire un poème.

lundi 5 mai 2008

Lundi passé

Lundi passé je me suis levé tôt, sachant très bien que, quelque part, une enseignante ne se présenterait pas et que j'aurais à la remplacer. J'avais eu oui dire que j'étais maintenant la première en liste des sans contrats. Bref.

On m'appela. Une classe de 2e année très difficile. Toute la journée, j'avais hâte que ce cauchemard se termine. Ouf! 3h30 sonna et je partie en flèche vers la porte de sortie.

Mais voilà que madame la directrice m'arrêta dans mon sprint. "La prof de la classe que tu as remplacé ne reviendra plus. Burn out. Tu l'as veux?"

La vraie réponse à cette question était "bien sur que NON!". Mais, en bonne fille que je suis, j'ai dis oui.

Voilà donc maintenant une semaine que je mène seule la barre d'une classe difficile d'un milieu défavorisé. Je dois essayer de les amener le plus loin possible d'ici 2 mois. Aujourd'hui, je dirais que je commence à voir une différence...mais je l'ai eu difficile la semaine dernière! Une période à la fois, jour après jour... on va finir par y arriver!

Puis...pour me récompenser de cette dure vie...et profitant de ce nouvel emploi de 5 jours/semaines, je me suis gatée ce dimanche: http://www.trekbikes.com/ca/fr/bikes/2008/road/1_series/15/

Ce vendredi, il sera à moi!!!!!

YOHOOOOOOOOO!