lundi 30 juillet 2007

Conseil du jour

Attrapez une gastro.

Prenez deux Gravols dans le but de perdre votre mal de coeur.

Allez travailler malgré votre gastro.

Les Gravols vous enlèvent le mal de coeur mais vous endorment.

Allez vous acheter deux grosses canettes de Guru pour contrer les effets de somnolance des Gravols.

Vous sombrerez dans un état de délire profond et d'hystérie total.

Un moment donné, les Gravols cesseront de faire effet.

Votre mal de coeur reviendra, mais vous vous en fouterai totalement et rirez des étourdissements continuels dut au fait que vous n'avez rien avaler depuis 24 heures.

Vous ferez peter une coche à vos collègues de travail et, c'est normal, ils se batteront à roche-papier-ciseaux pour savoir qui aura la chance de ne pas travailler avec vous.

Je suis triste. Personne ne m'aime. Je vous laisse. Je vais aller boire ma pinte de Pédialyte aux raisins.

jeudi 26 juillet 2007

L'arnaqueur de Sorel

Hier, il faisait chaud. Beaucoup trop chaud.

Pendant la même ballade en camion que l'épopée de la grosse truie, mon compagnon de travail et moi apercevons un stand de limonade. Un petit garçon, d'environ 7 ans, est assis sur une magnifique chaise de patio en résine blanche et attend patiemment, sous son parasol, que quelqu'un vienne lui acheter de sa limonade.

Complètement sous le charme de ce mignon personnage, monsieur-le-compagnon-de-travail décide d'arrêter le camion et de l'encourager. Je fais de même. Non...mais franchement...ce petit garçon était vraiment trop cuuuuuuuute!

On commande alors deux limonades (quoi d'autre?!). "Rose ou jaune?!", nous demande le petit-garçon-cute. Ahahaha..de la limonade jaune. Me semble que ça se dit pas....bref. "Rose, on va prendre de la rose tous les deux", répond mon collègue.

C'est alors que le papa du petit garçon s'approche, pour vérifier si son fiston ne va pas nous empoisonner. Et il nous regarde. Il devait faire 35 degrés à l'ombre et nous ne sommes même pas en sueur. "Grosse journée à la ville?!", ose alors demander le subtil monsieur. "Oui...ba une chance qu'on trouve des stand à limonade", de rétorquer le collègue.

La discussion ne fut que de courte durée et le mignon garçon nous donna notre limonade..ou que dis-je, notre scuplture des tropiques au citron. My god! On a pu les limonades qu'on avait! Dans un verre rouge, j'avais une tige à brochette avec des citrons, des cerises et des oranges. Puis, sous une couche de glace, on y trouvait une substance rose (probablement la partie limonade de l'affaire) et une paille, décorée d'un superbe ananas en papier de soie.

"2$ chaque", répond l'enfant cute. Sans remarque, comme hypnotisé par son charme, nous payons et nous embarquons dans notre camion, notre verre digne des plus kétaines beach partys à la main.

Quelques mètres plus loin, un parc vraiment sale nous apparaît. Sans y penser, nous débarquons du camion, prenons notre "pic à déchet" et commençons la pêche aux ordures. Un bâton dans une main et le cocktail des tropiques dans l'autre, la crédibilité est nulle. Va faire accroire aux gens qui sont dans le parc que "c'est vraiment une journée difficile à la ville" quand t'as une paille avec ananas dans ton verre à bière rouge.

Une fois la limonade terminée, le sors de l'enfant mignon s'est volatilisé. "Te rends-tu compte que cet enfant-là n'a qu'à vendre 5 limonades à l'heure pour dépasser notre salaire?", dis-je à mon compagnon de travail.

On continue à piquer, en silence, quelques instants, sans rien dire.

"Me semblait aussi qu'il avait un regard d'arnaqueur le petit maudit tantôt quand il m'a demandé mon cash. Non mais franchement, 2$ pour un verre de limonade!", répondit finalement le collègue.

La chasse aux ordures continua en silence un moment. Comme si nous étions trop frustrés des affaires fructueuses de l'enfant-homme d’affaires.

"Tsé, on pourrait s'ouvrir un stand juste à côté du sien et vendre notre limonade 10 cents de moins que la sienne", répondis-je sur un ton de défi.

"Bonne idée. On va le mettre dans le rue, le petit maudit", répondis le gars qui s'était fait avoir, tout comme moi.

Comme deux polices sur un call, nous avons sautés dans le camion et sommes repassé devant le petit garçon pour lui faire peur avec nos yeux de tueur. Mais, en arrivant devant, comme deux poules pas de tête, le sort de la petite bête reprit de plus belle:

Comme il est cuuuuuute avec ses citrons!

Kim, la fille

Vivian Ward (Pretty woman) : 78%
Catherine Tramell (Basic instinct) : 70%
Beatrix Kidow (Kill Bill) : 69%
Bebe (Dirty dancing) : 68%
Michelle (American pie) : 65%
Bridget Jones : 63%
Trinity (Matrix) : 63%
Jean Grey (Xmen) : 63%
Ellen Ripley (Alien) : 62%
Leeloo (Le 5ieme élément) : 61%

Quel héroïne de film es-tu ?

Kim, le gars

J'aurais aimé mieux Batman!

James Bond : 80%
Hannibal Lecter : 74%
Jim Levenstein (American Pie) : 73%
Indiana Jones : 68%
Néo (Matrix) : 66%
Batman / Bruce Wayne : 66%
Tony Montana (Scarface) : 66%
Eric Draven (The Crow) : 63%
Forrest Gump : 62%
Yoda (Star Wars) : 61%
Maximus (Gladiator) : 59%
Schrek : 56%

Quel héros de film es-tu ?

mercredi 25 juillet 2007

Fin de la vision gratuite

Je reviens d'un rendez-vous chez l'optométriste.

Je suis myope. Mais ce n’est pas ça la nouvelle. Je suis myope depuis que j'ai 10 ans.

Je déteste porter mes lunettes, même si elles sont d'un discret orange flash.

Alors, depuis que j'ai 10 ans et 6 mois, je ne porte presque exclusivement des verres de contact. Avant, j"en achetais une paire et je la toffait le plus longtemps possible...c'est à dire, bien souvent, un bon 2 ans. C'était le temps merveilleux des verres de contact permanents, plus solides que le rock et moins cher que...que 90$.

90$, en deux ans, ben ça fait 45$ par année. Et ça faisait mon bonheur.

Mais, à mon dernier changement de lentilles, ne voilà tu pas ma surprise devant les dires de la vendeuse de lunettes: "Ohhhh! (avec l'expression que j'étais un dinosaure) des verres de contact permanent, on en a presque plus! Tu savais que c'était très mauvais pour tes yeux (ben oui tsé...je le savais moi! C'est vous qui me les avez vendus). Tu es chanceuse, il m'en reste une paire à ta force, mais tu vas devoir sérieusement penser à revenir bientôt pour des verres de contact jetables".

PFFFFFFF. Que je me dis. Je classe donc, dans mon cerveau, ce problème dans la section: "Problème remis à dans deux ans".

Toutefois, comme toujours, le diable est venu cogner à ma porte et a déchiré un de mes précieux spécimens de verre de contact permanent. Sacrons ensemble. Anyway, c'est le diable.

C'est donc la yeule terre que je suis retourné, quelques mois seulement plus tard, voir la TROP-SYMPATHIQUE-MADAME-VENDEUSE-DE-LUNETTES. Malgré mes pleurs, mes demandes exagérées et mon air piteux, il n'y avait rien à faire. Je devais passer à la version dite moderne (et plus cher) des verres de contact jetables. Mais elle n'allait pas avoir une cliente facile.

Elle me donne donc, en premier, une sorte de verre, que je dois essayer 2 semaines et revenir pour en donner des nouvelles.

Je prends donc le tout et je pars chez moi. Combien j'ai eu l'air ortho, le lendemain matin, devant le miroir, à essayer de me mettre ce cercle de jello bleu dans l'oeil. J'étais loin de mes trucs rigides que j'aimais tant. Bref. Je finis par me foutre le tout dans les yeux. Je m'attendais au moins à trouver ça pareil (la tite-madame m'avait quasiment dit que ma vie changerait tellement, le confort serait plus grand). Mais ça me gossait. Ça bougeait. Au bout de 3 heures, j'avais les yeux rouges pétants.

Au bout des deux semaines, donc, j'ai eu droit à une autre marque;

Les verres bougeaient encore.

Puis une autre marque;

Mes yeux piquent.

Puis une autre marque (c'était rendu moins pire, mais c'était même pas aussi confo que mes vieux);

Alors non, je ne suis pas confortable.

De fil en aiguille, j'ai toffé un bon 6 mois avec des échantillons gratuits de verres de contact. J'ai même poussé l'audace jusqu'à demander un échantillon supplémentaire, une fois, parce que j'en avais perdu un. Ça me frustrait terriblement d'avoir à payer plus cher pour quelque chose de moins confortable que ce que j'avais avant.

Jusqu'à ce qu'ils entrent dans ma vie. Ces nouveaux verres (jetables). Je ne comprends pas encore pourquoi la folle de madame ne m'a pas donné ceux-là en premier. C'est comme me mettre de la ouate dans les yeux (bon, je ne suis pas certaine que c'est le bon exemple). Bref, je suis allé à mon rendez-vous "test" tantôt et je pensais que des confettis allaient tomber du plafond quand j'ai dis: "Oui, je suis très confortable avec ceux-là".

Dans 3 jours je vais les recevoir, ainsi que la facture...

...ça aura au moins été amusant de voir gratuitement pendant 6 mois, moyennant quelques désagréments!

mardi 24 juillet 2007

Bouette

Aujourd'hui, j'ai été payé pour faire du 4 roues dans un champ de bouette.

Aujourd'hui, j'ai été payé pour faire le test de rouler sur une mouette morte et regarder le spectacle juteux.

Aujourd'hui, je suis sale, puante et collante comme jamais. Tassez-vous.

Camping sauvage

C'est ma semaine de soir à ma job. Hier j'avais échangé mon quart de travail de soir contre un de jour, afin de pouvoir aller à la fête de Marie.

C'était bien, ce party. Toutefois, même si je ne me suis pas pété la face comme la dernière fois, il n'en demeure pas moins que ce matin, maudit que je m'endors.

Voyez-vous, hier, avant de partir, je commence à préparer mes trucs pour le grand départ. Je cherche ma tente. Je nel'a trouve pas. Donc, comme une petite fille de 7 ans, je hurle à ma mère (pour ceux qui ne le sauraient pas, je survis présentement à un retour chez papa et maman après 3 ans d'absence de la résidence familiale) un doux :

"MAMAN!!!!! Merde, tu l'as mis où, ma tente???"

Cette impolitesse peu paraître exagérée, me direz-vous. À 23 ans, ça devrait être de mon problème à moi de ne pas trouver ma tente. Mais, chers lecteurs, sachez que mes 3 années de vie à l'extérieur d château de maman, m'ont fait remarqué que je n'avais aucun problème de classement, ni de rangement. C'est ma mère qui n'a simplement pas le même système d'organisation que le mien. C'est plus fort qu'elle, je pense. Elle se sent dans l'obligation de cacher mes choses. Bref...la foutue tente était enfouie dans le plafond du fond du sous-sol. J'ai dû escalader les décorations de Noël et faire tomber (oups) un sac de lumières afin de pouvoir atteindre ladite tente.

Mais la fouille du sous-sol n'était pas terminée. Je devais choisir sur quoi j'allais dormir. D'un côté, le tapis de sol bleu. Complètement inconfortable, et moins long que mon corps, j'avais mal au dos à le regarder et je me questionnais sur la réelle utilité de l'objet. Par contre, on le déroule et l'affaire est ketchup.

De l'autre côté, le gros matelas gonflable deux places. Lui, il est confo...mais maudit que c'est long et plate à gonfler. En plus, t'as automatiquement l'air de giguer sur place et tu t'imagines l'air épais, disant "Scusez, je gonfle mon matelas" avec une voix nasillarde et venteuse. Ce n’est pas winner.

Mon envie de passer une bonne nuit trancha quand même pour le look "épaisse et addict au confo camping". C'est donc avec ma tente dans une main et le gros matelas sous l'autre que je suis partie vers le village de Marie (ah! et j'oubliais...avec aussi une pompe jaune moutarde, l'accessoire indispensable au matelas gonflable).

Une fois arrivée sur place, je ne pense qu'à une chose: monter mon environnement de camping au plus vite, question que ça ne m'énerve plus et que je ne suis pas obligé, à 3 heures du matin, un verre dans nez, de gonfler mon foutu matelas. Pour la tente, je n'ai eu aucun problème. Mais le moment du matelas arrivait, et je le sentais. J'ai alors mis mes trucs dans mon palace et je suis allé me chercher un drink de sucre (et peut-être d'alcool aussi) pour me donner des forces et m'enlever de la fierté. Sur mon chemin, je n'ai pu m'empêcher de parler de mon secret à 2-3 personnes. En le disant, j'ai regretté, mais il était trop tard. Les matelas gonflables sont détestés des gens, mais semblent étrangement attirés les curieux qui y vont de leurs mille et une suggestions pour le gonfler plus vite. Bientôt, tous les gens présents me conseillaient fortement d'aller chercher un aspirateur, de le brancher dans la grange, puis d'y amener mon matelas pour le gonfler. C'était pas bête, mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas aller chercher une bébelle encore plus grosse que le matelas et qui fait du bruit pour regarder mon matelas se gonfler tout seul, pendant que moi, un verre à la main, je regarde cette merveille du confo-camping se produire sous mes yeux. En plus, une fois gonflez, j'aurais du demander de l'aide à quelqu'un pour le ramener dans ma tente et me rendre compte qu'il ne passe pas dans la porte. Heureusement que j'avais pensé à tout ça.

J'ai opté pour la pompe jaune moutarde. J'ai gonflé tout mon matelas en pompant avec mon bras droit et en tenant mon pina colada de l'autre. Pomper un matelas dans une tente, c'est pomper dans un sauna, tenez-vous le bien pour, dis. Vu de l'extérieur, j'avais probablement l'air d'une soûlonne-sauvage, trop pressée de gonfler son matelas pour parler au monde et qui sut parce que pus habituée de pomper. Éliane, qui passait par là, m'a donc probablement pris par pitié et est venue me tenir compagnie. Plus je pompais, plus on parlait, et plus Éliane disparaissait de ma vue...complètement dévorée par mon mastodonte gonflable. Après plusieurs minutes et une envie irrésistible de boire un pina colada dans un milieu plus oxygéné, je suis enfin sortie...et donc apparue dans le party. Ma tente et mon matelas était de l'histoire ancienne.

Une fois le party tirant à sa fin, je me dirige donc vers ma nouvelle maison...qui fait maintenant partie d'un mini village de tentes. Je rentre dans la mienne, bien contente de savoir que je vais pouvoir dormir sur mon gros-matelas-de-fille-chouchoune. Je mets donc mon pyjama de flanelle, mes bas et mon foulard, puis, comme une saucisse à pogo voulant entrer dans sa coquille de pâte, je me scellai dans mon sac de couchage et appuyai ma tête sur mon oreiller de plume bien dodu. Je suis frileuse quand je n'ai pas quelqu'un sur qui me réchauffer! Mais là, sous toutes ces couches, j'étais bien.

Malheureusement, le bonheur fut de courte duré. 15 minutes plus tard, j'étais sur le gazon. Mon matelas avait un trou. J'étais en tabarnak. J'étais triste. Toute la nuit, je sentais des partie de mon corps s'engourdir ne sentant même plus la bave qui me coulait dans la face. Je rêvais à mon gigantesque lit plein de plumes dans lequel j'aurais pu me coller contre un homme tout chaud avec des grosses mains mon toutou en forme de vache mauve et rose. La prochaine fois, je dors dans la piscine en faisant l'étoile.

jeudi 19 juillet 2007

Préposée lesbienne

C'est fou comme chaque journée à mon travail passe lentement. C'est fou aussi combien j'ai l'impression que c'est "déjà" jeudi. Pourquoi? Hein? Pourquoi?

Je ne le sais pas du tout...mais chose certaine, c'est pas normal.

Comme je suis encore une tite-étudiante-pas-d'argent, je dois travailler l'été. Un job d'été.

Pleine de bonnes idées, comme toujours, c'est au mois d'avril que j'ai postulé pour ce qu'allais devenir mon quotidien débile pour l'été.

"Préposée à l'entretien des parcs et des terrains sportifs"

Ce que je voyais de merveilleux en ce travail: Toujours dehors, bronzage gratuit, travaille physique, pas de public dans ma face à qui je dois sourire.

Ce que je pense maintenant de ce travail:

Oui, je suis toujours dehors. Toujours, ça signifie même les journées comme aujourd'hui où on se les gèle et où je me sens trempée jusque dans les os. Je suis bronzée...avec des gros souliers, des shorts longs et un t-shirt de truie vert kiwi. Je travaille physiquement...tellement que j'ai maintenant des gros bras et des trapèzes de gars. Tassez-vous! Je lance une poche de poussière de briques! Et non...je n'ai pas de public...ça c'est merveilleux.

Mais! Plusieurs trucs auxquels je n'avais pas pensé commencent à me faire rêver au mois de septembre.

1) Le vocabulaire des gars, ça s'attrape (je suis la seule fille, avec 7 gars). Maintenant je sacre, j'invente des mots et j'appelle toutes les parties du 4 roues par des termes anglophones que je prononce très vite par manque d'assurance.

2) Maintenant, quand je voix un "beau char", je n'hésite plus à me retourné en disant : "Check men!"

3) Ce n'est pas rare que je parle "des gars" en m'incluant.

4) L'idée d'un avenir sans compresseur et machine à pression est maintenant pour moi impossible à imaginer.

Alors imaginez cette description qui, notons-le bien, n'est pas celui d'une lesbienne et ajoutez à cela un habillement digne de Michelle Richard sur son île pleine d'animaux, puis sacrer le tout dans un pick-up sale.... et vous avez moi les jours de semaines.

Mais le bout du bout est arrivé ce soir: Kim, ce soir on se fait une p'tite game de football avec mes chums, ça te tente de venir jouer avec nous?

QUOI?!??!?!?!?

Je vais devoir parler aux gars de la job et leur expliquer que je suis une fille, pas un gars. En dehors du travaille, je ne sors jamais sans que mes sous-vêtements fit ensembles, j'ai un porte-clé de Winnie l'Ourson et j'ai une crème pour le corps différente chaque jour de la semaine. Ma trousse de maquillage est plus grosse qu'une poche de hockey. Des fois, j'ai des rages de magasinages aussi... Le football, je ne connais pas ça.

J'ai réalisé, cette semaine, que les gars de la job ne me reconnaîtraient probablement pas si je devais les côtoyer dans la vie de tous les jours...

lundi 16 juillet 2007

Fin de semaine de mongole

Et non, je ne suis pas morte... J'ai passé le week-end avec des amis. Samedi, nous sommes partis très tôt vers Québec, pour aller aux glissades d'eau. À notre arrivée, il ne faisait que 15 degrés et le soleil n'était pas de la partie. Mais je refusais de croire que nous avions fait tout ce chemin pour rien. C'est donc avec des regards douteux que mes chers compagnons de vacances ont achetés leurs billets d'entrée. Je leur promettais 23 degrés, avec du soleil! Mais ce n'est pas ce que nous avons eu... en fait, les nuages sont disparus environ 1 heure après notre arrivée et le mercure à dépassé les 28 degrés durant la journée! Nous avons eu beaucoup de plaisir!

Le soir, nous avons dormi dans un chalet perdu dans les bois, au milieu de nul part. Assise confortablement sur une marche de patio, j'ai pris un verre de vin, puis un autre, puis un autre. Je dois spécifier, ici, que je n'étais pas seule avec ma (mes) coupes de vin. En réalité, au départ, nous étions 10. Puis, certains sont allés se coucher. À la fin, nous n'étions que 4: deux de mes bonnes copines, un ami de l'une d'entre elle...et moi. Je me souviens avoir discuté de tout et de rien...mais surtout de rien! Mais l'alcool coulait à flot..Ce n'est que le lendemain matin, à mon réveil, que je me suis rendu compte à quel point j'avais bu la veille! Certaine partie de la soirée m'échappe encore: à quel moment aie-je mis mon pyjama? Et ou sont passé mes verres de contact? À l'inverse, certains moments (que je vais passer sous silence), me reviennent malheureusement à l'esprit ;-) Rien de grave...mais disons simplement que j'ai fourni beaucoup de matériel à quiconque auraient eu envie de m'agacer pour les 300 prochaines années!

Donc, le lendemain, je vivais dans un corps me boudant complètement. Chaque sensation était quadruplée et envoyait à mon cerveau un signal: mal de coeur. Du bruit? Mal de coeur. De la nourriture? Mal de coeur. Mouvement? Mal de coeur. Bref, il ne va s'en dire que lorsque nous avons quitté le chalet pour...aller se promener en bateau sur le lac et faire de la trippe, j'étais de tout coeur de la partie! J'avais beau me concentrer, je n'avais pas du tout envie d'être sur le lac cette journée-là! C'est donc couché au soleil, sur le bord de l'eau, que j'ai laissé passé ce mal de coeur...

...je n'ai pas fait de bateau :-( snif, snif... Bien bon pour moi!

samedi 7 juillet 2007

Bikini d'installation précaire.

J'ai de gros seins. Ce n'est pas des faux, malheureusement. Je dis souvent, à la blague (pas vraiment en blague, plus que j'y pense), que j'aimerais me faire enlever les seins pour m'en mettre des faux. Bien beaux, bien ronds, bien durs...et qui pointerait toujours vers le haut, même lors de ces jours où je suis suspendu par les pieds et que quelqu'un se suspend à mon buste.

Mais voilà où je veux en venir avec cette histoire. Samedi prochain, je suis supposée aller aux glissages d'eau: j'aime les glissades d'eau. Comme une petite fille de 8 ans, je tripe encore ben raide sur les triples à deux places, La Ronde et la barbe à papa. Mais, aller me "pitcher" toute vitesse dans des tubes où l'eau agit comme un fusil à pression, ça comporte beaucoup plus de risque maintenant que lorsque j'étais enfant.

Je me rappelle encore l'année dernière. Debout, complètement nu, devant mon tiroir de maillot de bain (oui oui, j'ai un tiroir REMPLI de maillot de bain), j'hésitais sur celui qui allait devoir me hanter et me faire peur toute durant toute la prochaine journée à Pointe-Calumet.

Première option: le costume de bain une pièce. Vraiment laid, pas attrayant du tout...mais au moins vraiment stable. Avec le costume de bain une pièce, un ouragan n'arriverait pas vous l'enlever de sur le corps. Ce n'est donc pas, me disais-je, les vagues feluettes du Super Aqua Club qui en viendraient à bout. Donc, vendu pour le une pièce! C'est alors un peu triste, mais l'esprit en paix, que j'enfilai alors l'horreur de spandex. Puis, comme toute bonne fille qui se respecte, j'allai voir le spectacle dans le miroir. C'était...comment dire...pire que tout ce que j'avais imaginé. Pensez à de la chair à saucisses. Puis, enfilez sur cette chair, en plein milieu, un boyau d'intestin...mais laissez des bouts de chair molle explosée de chaque côté. Maintenant, imaginez que ces bouts sont le haut et le bas de mon corps...et que, par déduction, le bout cintré du boyau est mon corps.

Pas question.

L'autre option: un bikini. L'image est moins pire en bikini...on voit que mon ventre n'est pas gros et que ce n'est pas dû à la pression du maillot. Mais c'est précaire comme installation. Je dois marcher bien droit, la tête haute...et de préférence avec de grosses lunettes de soleil pour être bien certaine que personne ne me reconnaisse. De plus, avec un maillot de bain deux pièces, il est indéniable que j'aurai peur dans toutes les glissades...non pas parce qu'elles vont vite, mais parce que les risques de ne plus avoir de bikini rendu en bas sont grands.

Allais-je opter pour le côté pratique...ou le côté beau?

Voyons...aussi bien avoir l'air d'une fille mal à l'aise de son buste, qu'un fille mal à l'aise de son poids qui cache son corps dans un tube et qui en laisse exploser les extrémités.

Bikini, voyons.

Une fois arrivé aux dites glissades d'eau, le plaisir commença. Mes amies avaient été prévenues : tout sein sorti ou mal mis en place devait immédiatement être signalé. Pour diminuer les risques, j'avais ficelé le tout au maximum. Mes faux seins, ce jour-là, je les avais! En plus, vraiment mal à l'aise, je n'arrêtais pas de les regarder pour être certain que tout était beau. Je me disais même que, si par grande malchance, je me promenais sans m'en rendre compte avec un sein sorti, je n'avais qu'à partir en hurlant: "AH!!! J'ai oublié mon bébé dans l'autobus!"..Comme cette bonne vieille blague que je suis probablement la seule à connaître. Bref. Mis à part un dollar apposé sur mon maillot par un inconnu et la glissade "extrême vitesse" (ou mon maillot a subi quelque déplacement), rien de vraiment horrible n'est arrivé. Mais je n'avais pas l'esprit en paix.

Ce matin, toutefois, ma vie allait changer et je ne le savais même pas. Partie avec maman pour aller me chercher une carte Telus (et elle pour s'acheter des sandales), je tombe devant ZE maillot. Il n’est pas super beau...mais semble tellement grand! D'ailleurs, il en reste plein...de toutes les grandeurs. Ça veut dire quelque chose: soit il est vraiment laid (ce qui n'est pas le cas), soit il est drôlement fait...

J'espère que ce soit la deuxième option et que, comme moi, le maillot de bain soit drôlement fait.

Bingo!

Ce bikini devrait porter mon nom. C'est déjà mon ami. Avec lui, je me voix déjà affronter l'Everest, faire du jogging et jouer au golf! Je me sens enfin comme une vraie personne.

vendredi 6 juillet 2007

Ces jours de congé...

...Où j'aurais 1 million de choses à faire...mais où je ne fais rien.

Ce n'est pas une illusion que j'ai la semaine: mon lit est vraiment confortable et j'ai l'impression que je pourrais y rester toute la journée.

C'est qui le mongol au numéro confidentiel qui m'a réveillé ce matin à ...9h15 ?

Pourquoi est-ce que je dormais encore à 9h15, un vendredi ?

Je déteste me lever tard. Ma journée est finie.

jeudi 5 juillet 2007

David

Lorsque j'étais en deuxième en deuxième année de bac, une enseignante m'avait suggéré de lire "Ces enfants de ma vie" de Gabrielle Roy. Ce livre, inspirée du temps où l'auteure enseignait au Manitoba, raconte l'histoire de différents enfants qui l'ont marqué, d'une manière ou d'une autre, dans sa vie d'institutrice. À cette époque, malgré le fait que je savais que je finirais mes 4 années en enseignement, j'étais loin d'y avoir trouvé ma vocation. Je me demandais souvent ce que je faisais là, entouré de tous ces enfants. Mes stages me plaisaient plus ou moins: les enseignantes qui me supervisaient n'avaient pas la même vision que moi de ce qu'est l'enseignement et nos tempéraments étaient plus ou moins compatibles. Allais-je devoir me conformer à leur façon de faire? Je l'ai fait, probablement parce que trop timide pour agir différemment, pendant ces 2 premières années. Mais je me sentais à l'extérieur de tout ça: comme si je visionnais ce qui se passait uniquement dans ma bulle. Aucun enfant ne semblait arriver à entrer dans ma coquille. Je n'étais pas froide avec eux, mais disons simplement que je les voyais comme des outils de travail...et une fois chez moi, je les oubliais. Vous comprendrez donc que "Ces enfants de ma vie" ne m'avaient pas touchée le moins du monde. En fait, j'étais émue de constater à quel point cette femme pouvait ressentir de la compassion envers les enfants qui l'entourait. Je ne m'y reconnaissais pas du tout.

Mais voilà que mon dernier stage a tout changé. D'abord, j'ai fait la connaissance de l'enseignante que je serai probablement plus tard: mon enseignante associée. Nous étions très différentes, mais en même temps vraiment semblables. Elle a pris le temps de me dire qu'elle se reconnaissait en moi et qu'elle savait que je serais une bonne enseignante, juste à la manière que je parlais aux enfants. Et puis, j'ai rencontré ma superviseure de stage. Ses allures un peu trop excentriques me dérangeaient beaucoup et, je dois avouer, je l'ai jugé négativement dès le début...ce qui était une grave erreur. Je ne l'aimais pas et je faisais, par conséquent, les choses à ma tête plutôt qu'à la sienne. Mais elle m'avoua, après m'avoir vu enseigner, que j'étais ce qu'elle appelait une vraie... Je ne vais pas m'étirer là-dessus, mais disons simplement que les jours où je file moyen, je prends mon rapport de stage et je ça me remonte le moral!

Tout ça pour dire que j'étais moi-même cette année dans ma classe. J'y ai beaucoup appris...et je me suis laissé charmer par les enfants. David était de ceux-là. Un petit blond aux yeux bruns...beau comme un coeur. Un peu plus costauds que les autres élèves de la classe: il était censé être en 3e année, plutôt qu'en 2e. C'était un enfant brillant, mais un peu parresseux, je dois l'avouer. David vivait avec son père et ses deux petites soeurs, dans le sous-sol d'un appartement à un coin de rue de chez moi. Les gens qui savent où j'habite connaissent la rue au dessus de la côte.. Là où des gens peu recommandables habitent. Peu importe...

David ne pensait qu'à jouer, tout le temps. Par conséquent, il était inscrit à l'aide aux devoirs les soirs...parce que sinon David ne les faisait pas. Et personne chez lui ne lui demandait de les faire non plus. Donc, deux fois par semaine, David feignait d'être malade ou d'avoir de la visite chez lui afin de ne pas être obligé de rester à l'école plus longtemps. Deux fois par semaine, David pleurait à s'en fendre l'âme pour essayer de me convaincre de ne pas aller à l'aide aux devoirs. Mais je résistais...et ça le choquait. De plus en plus, la situation me rendait triste: j'avais un petit garçon tout heureux et colleux qui arrivait le matin et, le soir, bien souvent, j'étais la méchante qui le faisait pleurer. Parfois David n'allait pas à ses rendez-vous après l'école: soit parce qu'il avait réussi à filer en douce sans que je le voix, soit parce que le directeur ne pouvait pas aller le reconduire. Parce que, voyez-vous, David habite loin de l'école et il dépendait du lift d'un enseignant ou du directeur pour pouvoir retourner chez lui avec ses deux petites soeurs. Souvent, devant eux, les enseignants se relançaient pour savoir qui resterait plus longtemps pour aller les reconduire. D'un côté, ces enfants devaient faire leurs devoirs, de l'autre, personne ne voulait aller les reconduire. Ils étaient un peu comme des pommes pourries. Le père dans tout ça? Personne ne l'a jamais vu.

Un matin, David est arrivé avec des poux à l'école. Rien pour rehausser l'image que les autres enfants avaient de lui. Mais ça ne dura pas longtemps: lui qui avait les cheveux dans le visage et un peu trop longs, est arrivé le lendemain de la découverte des Tite-bibittes avec la tête rasée...mal rasée...avec des coches et des trous à la peau à certains endroits.

Une autre journée, il arriva vêtu d'un pantalon d'armée très beau, visiblement neuf...et un peu trop grand. Mais la fierté se lisait dans ses yeux. Il était content! Il montrait à tout le monde ses nouveaux pantalons et me racontait sans cesse qu'il avait été magasiné, ce week-end là, avec son père à l'Aubainerie. Plus tard, j'ai su que la direction de l'école avait donné des certificats-cadeaux de ce magasin à la famille, valide uniquement pour du linge pour enfants. J'étais contente pour lui, mais en même temps je trouvais ça triste...surtout qu'à l'école où nous étions, la majorité des enfants proviennent d'un milieu très favorisé. David fréquentait tous les jours des enfants habitant dans des maisons, avec une piscine, un X-Box, un chien, un bateau...

Ce devait être frustrant pour lui...mais en même temps c'était un mal pour un bien. David était une priorité à l'école. On ne le laissait jamais tomber...lui comme ses soeurs. Il était dans un milieu très stable (du moins à l'école) et ce, depuis son entrée à la maternelle. Souvent, depuis que je le connaissais, je passais en vélo ou en patin devant chez lui. La plupart du temps, il était dehors et accourait vers moi lorsqu'il m'apercevait. Même si nous nous étions vus la veille, il me disait que ça faisait longtemps qu'il ne m'avait pas vue et qu'il s'ennuyait de moi.

Cette semaine je suis passée devant chez lui. J'ai vu son père (pour la première fois) en train de ranger des boîtes dans une vieille station-wagon. David, souriant comme toujours, est venu me voir:

-"Je vais déménager à Mourial le 1er juillet, Kim", me dit-il.
- "Mais c'est aujourd'hui le 1er juillet, David"
- "Donc je déménage aujourd'hui"

Il souriait, mais avec un regard vide. Il ne semblait pas trop comprendre ce qu'il lui arrivait. "Ça va être plus difficile à Montréal, hein Kim?!" Quand il m'a dit ça, j'avais envie de pleurer. J'avais juste le goût de le prendre et de le bercer. Ce n'est pas vrai que l'école est plus difficile à Montréal...mais c'est tellement vrai que pour lui ça va être plus difficile. J'aimerais savoir, plus tard, qu'il est devenu quelqu'un de bien. Mais ce gamin, même s'il est tellement attachant, est aussi très influençable. Je lui souhaite la meilleure des chances.

Mais il y a une rue, ici qui me le rappellera pour toujours...c'est certain...et où je l'entendrai toujours chanter: "Bonjour, je m'appelle Arthur et je travaille dans une manufacture! "

Depuis 2 jours, j'ai recommencé à lire "Ces enfants de ma vie". Je ne relis jamais de livre, habituellement. Mais j'avoue que ça me fait du bien...

lundi 2 juillet 2007

Homme célibataire, svp.

Depuis mon retour au célibat, je suis retombée dans l'enfer des rencontres réseaucontactiennes. Enfer est peut-être un mot mal choisi car, contrairement à plusieurs, je n'ai jamais fait de rencontres qui fussent vraiment horribles. Mais je n'ai jamais, non plus, fait de rencontres m'ayant menées à autres choses que de "prendre un café" ou, certaines fois, à des histoires d'un soir. Peut-être une fois, maintenant que j'y pense: une histoire d'été...ce n'était pas mon copain...ce n'était pas non plus qu'une histoire de baise...quoique si...bref.

Mais me voilà troublée, maintenant. Pas par mes nouvelles rencontres...mais par les anciennes. Voyez-vous, je suis une fille fidèle: j'avais beau avoir quelques amants ici et là avant de tomber en couple, lorsque j'ai rencontré mon ex, je ne voyais que lui. Et c'était bien comme ça. J'ai continué à jaser sur MSN avec certaines de mes anciennes conquêtes, sans jamais leur cacher que j'avais un copain. Rendu à un certain moment, comme je n'avais plus rien d'intéressant à raconter à ces gens, je les avais enlevés, peu à peu, de ma liste de contacts.

Mais voilà où je veux en venir. Depuis que j'ai remis ma face sur Internet dans le catalogue des filles toutes seules, pouf, pouf pouf et repouf! Mes anciens contacts réapparaissent dans ma liste MSN. Jusque là, rien de trop dérangeant...c'est même un peu flatteur. Je pense d'ailleurs à ce Monsieur-de-la-marionnette (appelons-le ainsi), avec qui j'avais passé quelques nuits torrides dans mon appartement sur Henri-Julien. Un célibataire endurci, beau, sexy...un peu méchant garçon. De savoir que ce gars-là s'intéresse de nouveau à moi ne me surprend pas le moins du monde: c'est un charmeur, un gars qui est probablement juste ben content de savoir que je suis de retour sur sa liste de fille potentiellement "baisables". Je ne penserais pas le revoir...mais qui sait.

Anyway ce n'est pas de lui que je voulais parler. Mais de tous les autres...nottons ici qu'on ne parle pas, ici, d'un nombre à 3 chiffres...je dirais même qu'il ne s'agit que d'un chiffre...mais pas d'une seule personne. Ces gars qui, aujourd'hui en couple, reviennent me parler. Ma première question: pourquoi continuez-vous d'aller sur Réseau Contact lorsque vous êtes en couple? Je ne dois pas être normal... ou suis-je simplement immunisée par la dépendance que semble poser ce reseau sur de nombreuses personnes? Parce que personnellement, une fois en couple, je n'ai plus rien à cirer de Réseau Contact. Mais bref...si ça les amuses. Toujours, ces gars commencent en me parlant de leur vie actuelle qui semble aller si bien. Toutefois, plus on parle et plus on en vient qu'à jaser de nous deux. Je dis "on", mais bien souvent ce n'est que le dit "homme" qui amène sur le sujet les soirées enflammées datant d'il y a quelques années. Pourquoi? C'est quoi le but? Bien souvent, il ne me suffirait que de nommer une heure et un endroit pour que l'on se revoit. On me chante la pomme! J'ai même eu droit, deux fois plutôt qu'une, à la réplique: "Tu sais, toi et moi, on est fait pour être ensemble" BULLSHIT MERDE! On ne s'est vu que deux fois!!!!

Quoiqu'il en soit. Je ne suis pas frustrée le moins du monde par cette situation, au contraire: ça m'amuse. Mais j'avoue que ça me trouble un peu, aussi. Pas personnellement, mais dans un contexte général. Ce n'est pas comme si UNE personne m'arrivait avec ça. Ces temps-ci, j'ai PLUSIEURS exemples, autour de moi ou sur Internet de gens qui me font des propositions, malgré le fait qu'ils ont une blonde. Et, par dessus tout, la plupart de ces gars sont ce qu'on appel communément "des bons gars". Je me rends de plus en plus compte que ces gens sont, bien souvent, des visages à deux faces.

Je crois que je vais arrêter d'écrire à ce sujet. J'ai trop peur de devenir une femme blasée des hommes, vivant avec 4 chats et inscrite à la mineure en études féministes de l'UQAM. Bon, ça me surprendrait... j'aime trop les hommes ...mais célibataires, svp.