mardi 26 juin 2007

TAG

Bon. J'ai été taguée par Linda.

Voici donc 7 trucs vraiment weird à mon sujet.


1- Au secondaire, j'ai déjà fait agrandir la photo d'un gars que je n'aimais pas dans l'album de l'école. J'avais pris cette photo et je l'avais accompagnée d'un texte digne d'un site de rencontre gai. Ensuite, j'avais glissé mon bricolage derrière un plastique au mur qui couvrait le plan d'incendie. Une fois en place, il était impossible de le sortir de là! C'est un concierge qui était finalement venu dévisser le tout...mais toute l'école avait eu le temps de le voir! Le pire, dans tout ça, c'est que le gars en question s'est battu avec un autre gars, pensant que c'était lui qui avait joué le tour!

2- J'apporte souvent ma brosse a dents sous la douche. Je trouve ça l'fun de me brosser les dents là.

3- J'écoute le film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" au moins une fois par mois. Derrière ma carapace de fille froide et sarcastique, je suis une romantique finie. J'aime me casser la tête pour charmer la personne que j'aime et la surprendre...mais souvent, ma timidité m'empêche de m'occuper de ma sienne de vie ;)

4- Dans le même ordre d'idée: J'étais à l'aéroport après 3 mois passés à l'étranger. Une amie et moi nous promenions dans l'immense aéroport, juste avant de revenir au Québec. À un moment donné, nous avons décidé de changer de direction brusquement et PAF! Il était là....mon bel Anglais. Il habitait à trois heures de là...je venais pourtant juste de le quitter...mais il avait roulé plus vite pour nous rattraper. Je n'ai jamais été aussi bouche bée de toute ma vie. On s'est embrassé, on s'est regardé tellement....et on ne sait jamais revu. Je me sentais comme dans un film. La scène s'est terminée par : It's not a bye-bye...just a tata...;-) Le prochain qui voudra battre ça aura la marche haute!

5- J'étudie en enseignement au primaire, mais, en dehors d'une salle de classe, je suis incapable d'endurer une gang d'enfants. Ça crie, ça hurle, ça court....j'ai ben de la misère! Vive le powertrip que j'ai à l'intérieur d'une classe!

6- Au cégep, dans mon cour de français 1, j'avais vu le sujet de la composition finale sur le coin du bureau du prof alors que je lui posais une question. J'avais donc tout composé chez moi, la veille, puis j'avais imprimé le tout avec le même caractère et la même taille que dans mon dictionnaire. Même de près, ça ne parassait pas. Toutefois, cette composition ne s'enlève plus puisque je l'avais collée avec de la colle. Ce n'est que tout dernièrement que ma mère l'a remarquée...et elle m'a félicitée pour l'ingéniosité de la chose!

7- Un jour je veux faire la femme-canon. Mais ça l'air que ça rend sourd...alors j'entends d'avoir tout entendu.

mercredi 13 juin 2007

Grosse vie sale

Encore une fois, la chance semble me sourire.

Voyez-vous, aujourd'hui, j'étais censé avoir une suppléance à Saint-Ours le matin, suivit d'un après-midi au gros soleil à suer avec mes (jeunes)hommes de la ville. Dès la fin (à 16h30), de vais aller chez moi en vitesse, prendre mon sac à dos et courir afin de ne pas manquer le bus express vers Longueuil de 17h15. Ça me stressait. Je déteste être à la course.

Par miracle, en arrivant à l'école ce matin, j'apprends que je n'y suis pas uniquement pour l'avant-midi, mais bien pour toute la journée. J'étais bien contente: cela voulait dire que je terminerais ma journée une heure plus tôt (l'école primaire se terminant vers 15h00) et que j'aurais le temps de prendre ma douche avant de partir, plutôt que de squatter la salle de bain de mes amis.

Par contre, moi qui ai changé de cellulaire hier, je n'avais pas le numéro de mon "boss" dans mes contacts. S'en suivit alors une course folle à la recherche de ZE numéro. J'ai appelé partout. D'ailleurs, ne me dites plus jamais que Sorel est une petite ville...j'ai parlé à tellement de monde...mais personne n'était au courrant du numéro du gars qui fait les lignes sur les terrains de soccer habillé d'un t-shirt vert kiwi.

Désespérée, mais surtout dans l'obligation de rejoindre ma classe, j'ai appelé maman la fonctionnaire qui, allez savoir comment, a trouver le dit numéro du ti-gars des terrains en moins de temps qu'il m'en a fallu pour rejoindre mon groupe. C'est un pro du téléphone.

Résultat: je n'aurai pas été à la ville de la semaine, mis à part dimanche. Je me sens mal un peu...mais en même temps l'école finit la semaine prochaine..les gars vont avoir en masse le temps d'être écoeurés de ma présence!

....et ma journée qui était partie pour être pressante et stressée à prit un virage à 180 degrés. Non seulement j'ai passé la journée à l'école, mais en plus, plus de la moitié de la classe que je devais avoir (une 5-6e année) était partie en classe verte. Donc, au moment où je vous parle, je surveille tranquillement mes 6 petits pré-ados qui sont complètement hypnotisés par l'ordinateur. Toute la journée, nous avons jasés (les gars de char et de Jessica Simpson et les filles de Jimmy le gars du secondaire full cute), fait de l'impro, travaillé un peu...et navigué sur Internet. C'était plus épuisant garder des enfants quand j'Avais 12 ans...

lundi 11 juin 2007

C'était en 1989

J'en suis à mon 8e jour de travail. Ça se passe plutôt bien. Le fait que j'alterne entre mon travail à la ville et la suppléance m'aide à ne pas trop me rendre compte qu'une routine s'installe.

Ce matin, 5h55, fidèle à mon habitude, je me suis réveillée avant mon cadran. Je l'ai éteint...comme si le fait de l'entendre, ne serais-ce que quelques secondes, allait me faire vomir. La radio du matin, c'est mon réveil...et depuis des années, ça me donne des hauts le coeur. Je ne supporte pas les trucs qui partent tout seul, sans avertir.

Habituellement j'éteins mon cadran. Je m'étire dans mon lit en faisant l'étoile et je demeure dans cette position jusqu'à ce que je ne sois plus capable de supporter ma conscience qui n'arrête pas de me dire de me lever. Une affaire de 5 minutes...normalement.

Mais ce matin, je ne me souviens que vaguement d'avoir éteint madame la radio qui s'allume toute seule. Quand je me suis vraiment réveillé, il était 7h10. Merde. Je n'étais pas en retard: j'avais encore 20 minutes pour me préparer...Mais en 20 minutes, je devais couper sur le café, le repassage, le lunch, mes cheveux. Merde. Je suis donc assis, (je vous écris présentement sur l'heure du dîner), vêtue d'une jupe fripée, mes cheveux ne tiennent que par un amoncellement de pinces (l'installation est précaire), je ne suis pas maquillée et je viens de manger un bout de baguette de pain avec du fromage un peu trop froid (parce que foutu dans ma boîte lunch trop vite à côté du ice pack. Je hais ces débuts de journée. Ce soir, je me coucherai tôt (ben oui Kim...).

Mais ce matin, après la catastrophe du cadran, je suis arrivé à l'école SJB, celle là même où j'ai fais mon primaire. Je suis rentrée dans l'école, j'ai dis bonjour au concierge Paul-Émile et j'ai marché vers MA classe de maternelle. Ce matin, je remplace Danielle...MA prof de maternelle. Même si je suis maintenant habituée à faire de la suppléance, aujourd'hui, ma journée est différente. Certains jeux sont encore intacts...ce sont les mêmes que dans mon temps, je les reconnais! Le temps passe, c'est fou! J'ai raconté ça aux enfants tantôt. Je leur ai dit comment les meubles étaient placés avant, comment j'étais déjà tombé en bas du bord de la fenêtre! J'avais aussi apporté une photo de ma classe avec Danielle. Pour eux, ça semblait vraiment être une photo de l'ancien temps! Mais s'ils savaient comment c'est pas très loin derrière...

samedi 9 juin 2007

Mon job relax

Je viens de terminer mon 6e jour de travail en ligne. Il ne m'en reste que 4, après quoi j'aurai un jour de congé, puis une journée de suppléance, suivit d'un week-end de congé. Vous me suiviez? Peu importe..

Toute la semaine, j'étais de soir. Seule, j'arpentais les rues de Sorel-Tracy: parfois j'étais occupée, mais, bien souvent je ne l'étais pas. Quelques fois je m'arrêtais, je prenais mon "Pic à déchets " et je marchais. J'étais à la recherche d'ordures et de bouteilles de redbull perdu. Il y a beaucoup de gens qui boivent de la slush ces temps-ci. Les contenants de slush se piquent bien...mais leurs pailles ne se piquent pas. Il faut se pencher et les ramasser à la main. C'est plate.

De plus en plus, je reconnais les soûlons des parcs. Il n'y en a pas beaucoup: ce sont toujours les mêmes. Assis, à moitié endormi avec une grosse bouteille de bière entre les jambes, ils observent ce qui se passe autour. Toujours, ils me parlent. Souvent de choses passées ou de gens riches que l'ont doit détestés parce qu'ils-sont-bien-trop-gratteux-sans-coeur-et-que-c'est-bien-tant-mieux-s'ils-peuvent-sécher-tu-seul-chez-eux. Je n'y comprends jamais rien, mais j'acquiesse toujours en souriant et en parlant du temps qu'il fait. Quand je dois partir, ils me spécifient que ce n'est pas eux qui ont sali le parc. Mais ça, je le sais. Les vieux saoulons ne boivent pas de slush, ni de Gatorade.

Et je remonte dans mon camion, à la recherche d'un autre parc. Puis, lorsque je trouve un endroit potentiellement sale, je m'y stationne. Je prends mon pic, mes gants et la chasse, aux ordures commence. Il y a beaucoup de gens qui boivent de la slush ces temps-ci...

mercredi 6 juin 2007

Je suis arrivée chez Mathieu et Marie hier soir. Assez tard pour un mardi soir. Après mon travail qui a fini vers 20h30, j'ai sauté dans ma swift (qui parfois s'éteint sans raison sur l'autoroute) et je suis partie chez mes amis.

Depuis mon récent (plus ou moins) célibat, je n'aime pas être toute seule. Je ne sais pas si c'est un retour à mon comportement d'adolescente (Kim! Tu étais d'une platitude extrême au secondaire!) ou simplement un envie de reprendre vraiment le contact avec mes amis que j'ai délaissé durant ma période d'encabannement soreloise, mais je suis contente de retrouver la Kim du début de mon bac. Je reprends goût aux bonnes bouffes entre amis, aux restos qui me coûtent les yeux de la tête mais qui me font jubiler sur ma chaise....aux beaux endroits qui, je l'avoue, me rendaient un peu envieuse ces derniers temps. J'avais tellement envie de pouvoir rêver, d'avoir du plaisir! Tant de choses que je raconterai probablement durant les prochaines semaines, si j'arrive à repartir mon blogue.

Donc hier j'étais chez Mathieu. Ce matin, 9h25, j'y suis encore. Fidèle à mon habitude, j'étais réveillée à 8h00...même si je m'étais évanouie dans mon lit à 2h du matin, si ce n'est pas plus tard. J'attends que Marie se lève pour aller déjeuner. Je n'aime pas beaucoupo coucher les gens, comme ça....pour les matins justement.

Primo, je suis toujours celle qui se réveille en premier et qui doit faire des pieds et des mains pour ne pas réveiller tout le monde. Bien faite est la vie, je suis la personne la plus gauche du monde. S'il y a un matin pour que je me cogne le petit orteil sur le coin du lit, ou que j'échappe ma petite boîte en métal pleine d'attaches à cheveux, ou que je vomisse sur la craque entre le comptoir et la cuisinière (bon..ça c'est jamais arrivé), c'est dans des jours comme aujourd'hui.

Secundo, mon char était stationné dans un endroit permis. Permis hier, par contre!!! Vive Montréal...Donc, je veux sortir de la dite maison pour aller voir si mon auto est encore légale. Mais je suis enbarrée dans la maison. Comme une voleuse, je me mêts à fouiller dans les sacoches des habitants de la place, à la recherche de LA clef. J'en trouve plusieurs qui ne comporte pas la fameuse solution à l'énigme, malheureusement. Je me sens comme dans fort Boyard et chaque petit bruits de clés que je produit m'énerve au plus haut point. Par chance..contre toute attente, une clé, suspendue à un Barbapapa jaune me permis de sortir à l'extérieur et de constater que mon auto était encore correct pour un bout.

Sur ce premier post qui finit en queue de poisson, je vais aller réveiller Marie, nouvellement sans emploi et ayant visiblement prit goût aux longues matinées à dormir. J'ai faim.